Les brigades de lutte contre les stupéfiants et psychotropes relevant des services de police ont réalisé de nombreux coups de filet depuis le début de l'année dans le milieu de la drogue. C'est ce qui ressort du bilan communiqué, hier, par la cellule de communication de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Ce bilan fait état de 21 tonnes et 148,800 kg de cannabis traités saisis durant les premiers neuf mois de l'année en cours. Les policiers ont également saisi une quantité importante de drogue dure, à savoir plus de 11 kg de cocaïne et plus d'un kg d'héroïne Une quantité considérable de comprimés psychotropes estimée à 399 348 unités a été saisie par les mêmes services. Plusieurs descentes sont menées dans les fiefs des dealers, notamment dans la capitale. Le rapport fait état du traitement de 19.614 affaires liées au narcotrafic à travers le territoire de compétence de la police, enregistrées principalement dans l'ouest du pays, notamment dans la wilaya de Tlemcen. Ces affaires ont conduit à l'arrestation de 23. 695 personnes, dont des barons de la drogue et des étrangers. Plusieurs réseaux, notamment transfrontaliers, ont été neutralisés par la police ces derniers mois. On peut citer le réseau de trafic de cocaïne, composé de Tunisiennes qui activaient sur l'axe Brésil-Casablanca-Algérie-Dubai. Le chef de la cellule de communication et presse à la DGSN, le commissaire divisionnaire Amar Larroum, a soutenu que « les résultats obtenus sur le terrain par les services de police traduisent la concrétisation stricte des programmes et des plans sécuritaires tracés par le haut-commandement de l'institution de la Sûreté nationale qui a fourni tous les moyens de recherches et d'investigations modernes ». Notre interlocuteur a également mis l'accent sur les moyens humaines et matériels déployés dans la lutte contre la criminalité « afin d'assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens ». Ces opérations sont accompagnées tout au long de l'année par des campagnes de sensibilisations et de prévention au profit des différentes franges de la société, notamment la catégorie des écoliers et des jeunes, contre les dangers de la consommation de la drogue, a-t-il conclu.