La saison hivernale devra connaître, globalement, une pluviosité variable à travers les différentes régions du pays, allant d'un « déficit » en décembre à un « excédent » en janvier et février, selon les prévisions du Centre climatologique national (CCN). D'après les données fournies à l'APS par le directeur du CCN, Sahabi-Abed Salah, pour le mois de décembre, la quantité des pluies attendue sera en dessous de la normale sur les régions côtières, proches côtières et à l'intérieur de l'ouest, du centre, de l'est et les Hauts-Plateaux est du pays. Toutefois, les pluies seront légèrement au-dessus de la normale sur les régions de l'intérieur ouest, les Hauts-Plateaux ouest et centre et l'ouest et le nord du Sahara, a-t-il précisé. Selon les mêmes prévisions, il est prévu une baisse par rapport à la normale climatologique, avec -5 à -10 mm sur les zones côtières de l'Ouest et du Centre et les Hauts-Plateaux est, et de -15 à -30 mm sur les zones côtières de l'Est. En revanche, des pluies « excédentaires » allant de +10 à +20 mm devraient être enregistrées sur les régions de l'intérieur et des Hauts-Plateaux de l'Ouest, de +5 à +10 mm sur les Hauts-Plateaux du Centre et de +5 mm sur le nord du Sahara, selon les prévisions du climatologue. Contrairement au mois de décembre, janvier devra connaître des précipitations au-dessus de la normale sur la partie ouest et centre du pays, y compris les régions côtières, proches côtières, de l'intérieur et des Hauts-Plateaux. Elles seront, par contre, légèrement au-dessous de la normale sur les régions de Tizi Ouzou, Bejaïa, Bouira, l'ouest et le centre du Sahara, alors qu'elles seront au-dessus de la normale sur les régions côtières, proches côtières et l'intérieur est. Pour le mois de février, les précipitations prévues seront normales à au-dessous de la normale sur les régions côtières et proches côtières ouest, et légèrement en dessus de la normale sur le centre et l'est du pays. 2015-2016 : taux de pluviosité le plus bas depuis 1950 La pluviosité était « très variable durant l'année agricole 2015-2016, marquée par un important déficit durant la saison d'hiver avec un mois de décembre très sec, où l'on a recueilli des valeurs mensuelles les plus basses jamais enregistrées depuis 1950 sur tout le territoire national », a fait observer Sahabi. Contrairement, le printemps a été « plutôt normal, voire excédentaire » vers les régions de l'intérieur et des Hauts-Plateaux, a-t-il noté. Outre la variabilité de la pluviosité, Sahabi a relevé, en ce qui concerne les températures, que les tendances connaissent aussi une hausse avec des moyennes qui sont globalement au-dessus de la normale.