La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a rendu hier, à travers un communiqué, un hommage appuyé au journaliste, poète et romancier Hamid Skif, décédé samedi en Allemagne. Evoquant la personnalité «sensible», «attachante» et «impliquée dans les évolutions et destins de notre pays» du défunt, la ministre s'est inclinée devant la mémoire du journaliste, mais aussi du «représentant de la parole algérienne» qui a investi son talent littéraire dans la poésie et la nouvelle avant d'embrasser une carrière de romancier où «il s'est révélé brillant». Rappelant le parcours intellectuel accompli de Hamid Skif, la ministre regrette la disparition d'un poète «ancré dans la culture populaire, nourri des meilleurs classiques, fasciné par les expressions littéraires contemporaines, et (qui) était à l'image de ses premiers compagnons poètes, d'une ouverture culturelle exceptionnelle et d'une exigence élevée d'écriture». Pour Khalida Toumi, Hamid Skif «laisse une œuvre originale qui le maintiendra vivant dans le souvenir et les consciences».