Le coup d'envoi de la 15e édition du film amazigh a été donné, hier, au théâtre Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, par le secrétaire général du ministère de la Culture, Smaïl Oulebsir, en présence du wali, Mohamed Bouderbali, du P/APW, Mohamed Klalèche, du P/APC, Wahab Aït Menguellat, et de la parraine de cette édition, l'artiste Anissa, de son vrai nom Ourida Mezaguer. Cette dernière a été honorée par le comité d'organisation du festival. Etaient également présents d'autres artistes, à l'image d'Akli Yahiatène, Lounis Aït Menguellet, Mohamed et Saïd Hilmi. A l'occasion, un hommage a été rendu à Linda Koudèche, lauréate du prix Assia-Djebar du roman. Lors de son allocution, Oulebsir a émis le souhait de voir le film amazigh conquérir d'autres espaces à l'international. Il a déclaré que le cinéma algérien, en général, et le film amazigh, en particulier, sont la perpétuation de la mémoire nationale. Oulebsir a indiqué que son département a engagé de gros moyens pour la préservation de la mémoire par la numérisation de 15 films en attendant de le faire pour le chef-d'œuvre du 7e art algérien « Tahya ya didou ». De son côté, le wali a souligné la disponibilité de son administration à accompagner le film amazigh. La directrice de la culture de Tizi Ouzou, Nabila Gouméziane, a mis l'accent sur le rôle du film amazigh dans l'épanouissement de la culture et de l'identité amazighes.