Une série de recommandations a été adoptée, hier, par les participants au dernier jour des travaux de ce 4e séminaire. Ainsi, il a été souligné, pour ce qui est du maintien et du soutien de la paix et des efforts de lutte contre le terrorisme, la nécessité de mobiliser les mécanismes des Nations unies pour renforcer les capacités et d'apporter l'appui technique aux organisations régionales et sous-régionales, ainsi qu'aux Etats membres dans leurs efforts de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent, la radicalisation et le terrorisme. Ils ont appelé à renforcer davantage les capacités et les infrastructures nationales pour prévenir et combattre le terrorisme. Le rapport préconise à l'UA et aux Nations unies d'explorer les meilleurs voies et moyens de synergie potentielle pour lutter efficacement contre les fléaux de l'extrémisme violent, de la radicalisation et du terrorisme. Les participants ont recommandé, également, l'élaboration d'une feuille de route sur les mesures pratiques pour faire taire les armes à l'horizon 2020. Ils ont mis en exergue le rôle central que doivent jouer les Etats dans la promotion et le maintien de la paix, de la sécurité, de la stabilité, de la justice et de la satisfaction des besoins des populations ainsi que le respect des droits de l'homme. Ils ont précisé l'importance de renforcer la capacité de l'UA de prévenir les conflits, et ce, en étroite collaboration avec les communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits (CER/MR) ainsi qu'avec les Etats membres. Les participants ont insisté sur la nécessité d'accélérer l'opérationnalisation de la Force africaine en attente et d'une action rapide et énergique en matière de signaux d'alerte, afin d'éviter une escalade des situations de conflits. Ils ont également préconisé « une coopération renforcée entre le CPSUA et le CSNU, les communautés économiques régionales (CER), entre autres, dans le règlement des situations de conflit et de crise en Afrique » et recommandé « une mobilisation de la communauté internationale pour aider l'Afrique à lutter contre le fléau de prolifération illicite des armes légères et la mise en œuvre du Traité de commerce des armes ». Ils ont souligné, enfin, la nécessité de promouvoir et défendre les positions africaines communes au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, à travers les trois pays d'Afrique membres non permanents.