Après l'évaluation, ce lundi, de la première phase du programme d'appui à la mise en œuvre de l'Accord d'association Algérie-UE, lancé en mai 2009, une convention de financement pour la seconde phase a été signée le même jour, à Alger, entre les gestionnaires du programme, les ministères des Affaires étrangères et du Commerce ainsi que les représentants de l'Union européenne. Cette phase comptera encore « une dizaine de projets de jumelage et d'une vingtaine d'ateliers de réflexion », a précisé M. Zelmati, SG du ministère du Commerce et directeur l'unité de gestion de programme (UGP). On parle déjà de quelques secteurs bénéficiaires identifiés tels la pêche, l'énergie avec la commission de régulation de l'électricité, le ministère de l'Agriculture pour les produits du terroir.Mme Agnès Guillaud, conseillère à l'UE, a considéré les « résultats de très encourageants » pour « l'un des programmes-phares de la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne». Fait important, la commission européenne a décidé de tripler la dotation qui passe ainsi de 10 millions de dollars pour la première à « 30 millions pour cette nouvelle étape ». Cette première évaluation qui a eu lieu à la Résidence El Mithaq, a permis de noter que « les résultats étaient en voie d'être atteints » non sans souligner aussi « la pertinence de ce dispositif », ajoute M. Zelmati. Il a donné lieu à cinq projets de jumelage, 54 opérations d'assistance technique et 16 rencontres organisées par la commission européenne. De son côté, M. Smail Alloua, directeur général Europe au ministère des Affaires étrangères et coordinateur du programme a reconnu que ce dispositif est « le plus sollicité par les administrations algériennes». De plus, il a été mis en œuvre «v dans des conditions optimales », ce qui « n'est pas le cas des autres programmes ». En un temps relativement court (18 mois), « beaucoup de choses ont été réalisées», précise-t-il. En présence des représentants de l'Union européenne, à l'image du premier conseiller de la Délégation de l'UE en Algérie, les experts ont fait une évaluation à mi-parcours et présenté par la même un nouvel instrument le TAIEX (Technical Assistance and Information Exchange). Un autre dispositif sera proposé, en mai 2011, il s'agit de l'instrument Sigma géré conjointement entre l'Union européenne et l'OCDE. Après la première phase (2009-2011), un second programme prendra la relève en janvier 2012, avec l'introduction du Sigma ou système d'aide à l'amélioration des institutions publiques et des systèmes de gestion (Support for Improvment in Governance and Management). Les responsables de l'UE expliquent cette assistance par l'accompagnement de la mise en œuvre de l'accord d'association signé en avril 2005 et entré en vigueur le 1er septembre 2005. Un programme d'appui a été préparé à ce titre et la convention de financement signée le 17 décembre 2007. Il concerne l'administration et les institutions chargées de sa mise en œuvre.