Dans le cadre du renforcement de la coopération entre les différentes structures du ministère algérien du Commerce et les institutions européennes, ainsi que l'évaluation de la mise en œuvre de l'Accord d'association dans le secteur du commerce entre l'Algérie et l'UE d'une manière générale, 5 projets de jumelage ont été identifiés pour la période 2009-2010. "Ces projets concernent les secteurs des finances, des ressources en eau, du commerce, de l'industrie, de la PME et l'artisanat. Pour l'instrument du TAIEX, 12 opérations ont été avalisées par la Commission européenne, bénéficiant aux secteurs respectivement des finances, de l'industrie et de la promotion des investissements, de la Pêche et des ressources halieutiques", a indiqué lundi, le directeur du programme d'appui (P3A) M. Aissa Zelmati, lors d'un atelier sur l'appui à la mise en oeuvre de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne dans le secteur du commerce, tenu lundi à Alger. Organisé dans le cadre du programme d'appui à la mise en oeuvre de l'Accord d'association (P3A), cet atelier est le deuxième d'une série de rencontres prévues avec plusieurs institutions algériennes, après celui de juillet dernier consacré au secteur de la pêche. Il convient de signaler que l'Algérie et l'Union européenne ont signé en avril 2002 un Accord d'association, entré en vigueur en septembre 2005, dont la mise en oeuvre prévoit un programme d'appui (P3A) doté de 10 millions d'euros visant le rapprochement du cadre législatif et réglementaire algérien avec celui de l'UE, le renforcement du partenariat entre les institutions algériennes et européennes et l'analyse des difficultés liées au processus de mise en œuvre de cet accord, rappelle-t-on. Le P3A comprend deux instruments de coopération que sont le jumelage institutionnel et le TAIEX (abréviation en anglais "d'instrument d'assistance technique et d'échange d'informations). En effet, les projets initiés dans le cadre de ces deux instruments visent à promouvoir la coopération entre un service public d'un pays partenaire et l'institution équivalente dans un Etat membre de l'UE afin d'améliorer et de moderniser l'institution dans le pays bénéficiaire par le biais de la formation et de la réorganisation, expliquent les organisateurs de cet atelier qui s'étale sur deux jours. ''Le choix du secteur du commerce n'est pas fortuit'' puisqu'elle constitue l'entité administrative qui sera la plus impactée par les nouvelles mesures et doit donc bénéficier de programmes de coopération et d'assistance visant à renforcer ses structures institutionnelles, ont-ils précisé. De son côté, le directeur des échanges commerciaux au ministère du Commerce, M. Saïd Djellab, a précisé que ce programme a été rendu nécessaire par la perspective de mise en place, en 2017, de la zone de libre-échange qui implique une maîtrise des différentes dispositions de l'Accord d'association dans son volet commercial afin de les rendre opérationnelles. A ce titre, a-t-il ajouté, le ministère du Commerce a, dans une première phase, exprimé un certain nombre de besoins dans les domaines essentiellement de la concurrence, la veille économique, le dispositif de suivi et d'évaluation du commerce extérieur, la maîtrise des techniques instrumentales d'analyse et de contrôle de qualité et le contrôle des emballages primaires pour les denrées alimentaires. ''Il s'agit des premiers domaines de coopération en attendant d'identifier ceux liés à d'autres besoins qui s'inscrivent dans le programme du ministère", selon le même responsable. Samira H.