Lakhdar Laïb, directeur du commerce et représentant du wali, a qualifié de « grande réussite » cet évènement pour les producteurs, les agriculteurs et les artisans. Ce Salon a été marqué, selon lui, par « une grande participation » des pays invités, au nombre de 15. « C'est une rencontre et un espace qui ont regroupé tous les acteurs commerciaux et économiques pour un rapprochement et un lien permanent entre les producteurs, les transformateurs et les exportateurs », a-t-il indiqué. L'objectif de cette manifestation est de « faire parvenir les produits aux marchés internationaux, notamment en Afrique », a-t-il ajouté, assurant que « cet objectif sera certainement atteint ». Laïb a également évoqué « la filière des dérivés de la datte, qui est une activité prometteuse ». A terme, il est attendu « une professionnalisation du Salon » en prévision de son « inscription sur l'agenda de la Safex en vue d'assurer sa régularité et une coordination durable avec les manifestations similaires dans les autres pays ». Pour sa part, Abdelmadjid Khobzi, président de la Chambre de commerce et d'industrie « Ziban », a estimé que « l'Algérie a besoin d'un salon international de la datte », compte tenu du succès qu'a connu cette manifestation. Selon lui, ce Salon a drainé 1.200 visiteurs par jour, des opérateurs venus des 48 wilayas, 250 hommes d'affaires étrangers, dont 200 Tunisiens alors qu'il n'a été prévu que 75. « C'est un véritable espace de rencontre et d'échange entre les opérateurs algériens et étrangers », a-t-il dit. Pour soutenir l'exportation des produits algériens, Khobzi a relevé l'importance de la formation dans ce domaine. Il a incité, à ce propos, les jeunes à la formation d'autant que l'Etat assure son financement à hauteur de 80%, à travers l'Algex.