A moins d'une semaine du procès des 24 détenus politiques de Gdeim Izik, l'association amie avec le peuple sahraoui de Galice (Espagne) a dénoncé l'arrestation par les forces marocaines d'une jeune militante sahraouie, Leila Lili, lors d'une manifestation pacifique organisée dans les territoires sahraouis occupés. Cette jeune activiste sahraouie, qui manifestait en solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines et notamment ceux du groupe connu « Gdeim Izik », a subi plusieurs blessures lors de son arrestation, indique l'association dans un communiqué. Cet acte, a-t-on ajouté, est un nouvel échantillon des violations systématiques des droits humains commises par le Maroc « à l'encontre du peuple sahraoui pour maintenir son occupation illégale » de ce territoire reconnu par toutes les résolutions internationales comme un territoire non autonome en attente de décolonisation. L'association galicienne amie avec le peuple sahraoui a par ailleurs appelé les nombreuses associations de défense des droits de l'homme à se joindre à l'appel lancé par la coordination espagnole des associations amies avec le peuple sahraoui, pour demander la libération des prisonniers politiques sahraouis et la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental pour permettre à son peuple de s'exprimer librement et démocratiquement sur son avenir. Ladite association a également lancé un appel aux observateurs et juristes internationaux d'assister en grand nombre au procès des 24 détenus politiques de Gdeim Izik qui aura lieu lundi prochain à Rabat. Hassana Aalia, l'un des rescapés de ce camp et condamné par contumace à perpétuité par un tribunal marocain, a souligné à l'APS qu'« une grande mobilisation est en train de se préparer en Espagne », où des manifestations de soutien aux prisonniers de Gdeim Izik sont prévues à Galice, à San Sébastien et autres régions espagnoles, pour dénoncer les violations des droits de l'homme et exiger la libération de ces prisonniers détenus illégalement dans des conditions difficiles, dans les prisons marocaines. Hassana Aalia a souligné aussi que des juristes et avocats espagnols sont décidés, en dépit de la date du procès qui coïncide avec les vacances et les fêtes de fin d'année, à assister à ce procès et dénoncer les irrégularités qui pourront l'entacher, a-t-il précisé.