Le nombre des enfants handicapés mentaux n'ayant pas encore bénéficié d'une prise en charge n'est pas « alarmant ». Il a même connu une baisse considérable, passant de 12.000 à 6.000. C'est ce qu'a confirmé une enquête nationale lancée à cet effet, selon la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, répondant, jeudi passé, à une question orale au cours d'une séance plénière au Conseil de la nation. La ministre s'est voulue rassurante : « Au niveau du ministère, le service chargé du dossier indique que dans certaines wilayas, aucune liste d'attente n'est signalée ». Elle citera celle de M'sila qui possède un centre spécialisé en psychopédagogie. La ministre a mis en avant les efforts consentis par l'Etat pour prendre en charge cette frange, en transformant plus de 22 établissements en centres psychopédagogiques. Elle a également tenu à rappeler l'apport du secteur de l'éducation qui a offert des classes spécialisées à ces enfants. En tout, plus de 23 écoles pour les enfants non voyants et 46 pour les malentendants, en plus des trois centres nationaux dédiés à la formation et la qualification du personnel spécialisé sont fonctionnels. La ministre a précisé qu'il n'y a pas de listes d'attente pour la prise en charge des enfants souffrant de handicap sensoriel. La demande pour cette année représente 62% seulement des places disponibles. En marge de la séance plénière, la ministre a fait savoir que son département dévoilera avant la fin de l'année le chiffre exact des femmes divorcées avec enfants à charge. Celles-ci devraient bénéficier du fonds de pension mis en place en 2015 sur instruction du président de la République.