L'explosion de joie des Rossoneri après le penalty de Mario Pasalic qui scellait leur victoire, était à la hauteur des déceptions accumulées depuis le doublé Championnat-Supercoupe en 2011. Comme un symbole, c'est Donnarumma, promesse d'un avenir meilleur pour le club, qui a sorti la grosse parade sur un tir de Paulo Dybala, pour laisser le soin à son coéquipier Pasalic de terminer le travail. « J'aimerais penser ce match comme le début d'une nouvelle ère, nous aimerions la considérer comme un point de départ », a réagi Vincenzo Montella, l'entraîneur de l'AC Milan. « Je suis certain que cette victoire nous donnera confiance », a-t-il poursuivi. La joie de Montella contraste avec l'énervement de Massimiliano Allegri, le coach de la Juve, « très en colère ». « Nous aurions dû être plus concentrés », a-t-il lancé. Cinquièmes de Serie A avec un match en moins, les Lombards ont signé le match parfait. Même s'ils ont pesté contre « l'avantage » laissé à la Juventus arrivée 24 heures plus tôt, ils n'ont pas semblé avoir eu les jambes engourdies. Après l'ouverture du score par Giorgio Chiellini (18'), ils ont peu à peu imposé leur rythme jusqu'à égaliser par Giacomo Bonaventura (38e) puis espérer gagner dans le temps réglementaire. Mais la barre transversale, précieuse sur une tête d'Alessio Romagnoli (57'), puis l'éternel Gianluigi Buffon, décisif face à Carlos Bacca (83e, 92e), ont coupé court aux aspirations lombardes. La Juventus, sous l'impulsion de Paulo Dybala entré en cours de match (67'), a su mieux finir que son adversaire, sans toutefois concrétiser. L'attaquant argentin a notamment eu la balle de match au bout du pied, mais sa reprise d'un centre d'Evra passait au-dessus (116'). Les Bianconeri, avec l'avantage de débuter, ont cru porter l'estocade durant la séance de tirs au but. Buffon sortait le tir de Gianluca Lapadula, mais les attaquants n'ont pas suivi : Mario Mandzukic et Paulo Dybala ont échoué.