D'une capacité de 12.500 m3, cette première partie du projet est destinée aux habitants d'In Salah. La deuxième partie sera lancée fin janvier 2017 et portera sur la déminéralisation de 12.500 m3 destinés aux habitants de Tamanrasset, en attendant la livraison totale de cette station en avril prochain, pour atteindre sa capacité maximale, à savoir la déminéralisation de 50.000 m3/jour. « Le transfert est maîtrisé. Il est question, aujourd'hui, de procéder à la déminéralisation de cette eau transférée comme il prévu dans le projet du siècle », a indiqué Abdelkader Ouali, lors de sa visite sur le site à In Salah. Ouali a tenu à exprimer « sa satisfaction », « sa fierté » et « son émotion » de se retrouver sur le site d'un projet qui reflète « la volonté du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika », initiateur de « ce mégaprojet de transfert d'eau dans le Sud et sa dotation en moyens de déminéralisation ». Cette infrastructure est, pour lui, « le symbole des grands défis du président de la République » qui a tenu à la réalisation des projets de grande envergure et qui a toujours veillé « à l'application du principe de l'égalité des chances entre les populations et les territoires de l'Algérie ». Le ministre a également tenu à saluer Cosider, l'entreprise chargée de la réalisation de cette station, qui n'a ménagé aucun effort pour relever le défi de livrer le projet avant les délais arrêtés. Avec cette nouvelle acquisition, le transfert d'eau In Salah-Tamanrasset aura assuré sa première mission, à savoir la sécurisation de la région du Hoggar en matière de ressources hydriques. A Tamanrasset, Ouali a précisé que ce projet constitue « une véritable école » destinée à poursuivre la formation des jeunes ingénieurs dans les différentes techniques de gestion des grands projets. « C'est une école et un centre de formation des jeunes. Mais il a aussi des aspects sociaux et économiques », a-t-il ajouté. Les techniques et l'expérience précieuse acquises seront exploitées dans « la gestion des grands projets de transfert d'eau du nord du pays », a-t-il dit. « Tout cela est le fruit du programme présidentiel. Nous devons aujourd'hui œuvrer au retour de ces investissements », a-t-il souligné. Ouali a également demandé aux responsables le placement de débitmètres à la sortie des barrages et forages et à la source de l'alimentation, afin de pouvoir « maîtriser » et « contrôler » les fuites. Au niveau du centre d'enfouissement technique d'In Salah, le ministre a annoncé la mise en place d'un schéma directeur pour l'organisation des opérations de ramassage des ordures dans la commune de Tamanrasset. « Il faut faire une étude sur la collecte des ordures à Tamanrasset, en déterminant les moyens et les équipements qu'il faut acquérir pour qu'on puisse lancer un schéma directeur de collecte pour la commune de Tamanrasset », a-t-il noté. En attendant, il a sommé les responsables de « continuer à travailler manuellement » dans ce centre. Le ministre a insisté sur « l'importance du tri des déchets », affirmant que le rôle de la collecte doit relever des attributions des communes. « Il y a un problème d'organisation. Il faut savoir comment collecter les ordures, les fréquences, le nombre de tours à opérer, les quartiers et les communes concernés », a conclu Abdelkader Ouali.