Les adjoints de l'éducation observent depuis quelques jours un sit-in devant le siège de la présidence de la République pour revendiquer la régularisation de leur situation socioprofessionnelle au milieu d'un dispositif sécuritaire sur place. Leur coordonnateur général national relevant du syndicat national des travailleurs de l'éducation, Mourad Fertaki a indiqué à l'APS que ce mouvement de protestation, qui en est à son troisième jour, enregistre la participation de représentants de 38 wilayas. Il a précisé que les protestataires avaient deux revendications concernant la gradation à la catégorie 10 et le droit de promotion. Le nouveau statut des travailleurs de l'éducation rabaisse le classement des adjoints de l'éducation de la catégorie 11 à la 7 et annule le droit de promotion au grade de conseiller à l'éducation (surveillant général) pour les adjoints de l'éducation, en vigueur, en vertu de l'ancien statut. Le nouveau texte, explique-t-il, accorde à cette catégorie de travailleurs une promotion dérisoire pour passer d'adjoint de l'éducation à adjoint principal soit de la catégorie 7 à la 8. Ces revendications concernent une valorisation plutôt morale que matérielle, a-t-il insisté. Dans le même sillage, les protestataires appellent à bénéficier du recyclage et de la formation dans les domaines de l'informatique et de la psychologie qui leur permettent d'améliorer leur niveau et de prétendre à une promotion. Les missions de l'adjoint de l'éducation qui est recruté avec le niveau terminale englobent les aspects administratif, pédagogique et d'accompagnement des élèves au sein de l'établissement éducatif. Les adjoints de l'éducation venus de différentes wilayas du pays sollicitent le président de la République à l'effet d'intervenir pour que leur problème soit réglé à travers une décision qui réhabilite cette catégorie d'employés, a-t-il dit.