Les adjoints de l'éducation poursuivent de leur côté la lutte pour leurs droits et prévoient prochainement un sit-in devant le siège de la direction nationale de la Fonction publique. C'est ce qui a été décidé mercredi dernier lors d'une réunion de la coordination tenue au lycée Omar Racim, à Alger, en présence des représentants de la majorité des wilayas du pays. La réunion, présidée par le coordinateur national, Mourad Fertaki, a permis de passer en revue les démarches entreprises avec le ministre de l'Education nationale et même le président de la République afin de rendre justice à cette catégorie de travailleurs de l'éducation, notamment au sujet des revendications touchant la reclassification, la formation, les modalités de promotion et la diminution du volume horaire de travail. Devant la surdité de la tutelle et l'impasse dans laquelle se trouve la situation, la coordination a pris aussi la décision de rejoindre le mot d'ordre de grève auquel a appelé le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) en collaboration avec la coordination des syndicats autonomes. A noter qu'en moins de trois mois d'existence, la coordination nationale des adjoints de l'éducation a pris du poids en rassemblant aujourd'hui quelque 12 000 adhérents, en majorité des transfuges déçus de l'UGTA. La coordination, qui agit sous la bannière du SNTE, n'a pas gaspillé son temps et s'est impliquée dès le départ dans le mouvement syndical de revendication qui refuse, entre autres, les dispositions prévues par le nouveau statut de la Fonction publique.