Photo : Slimene S.A. La majorité des chalets installés au lendemain du séisme du 21 mai 2003, à Boumerdes, «ne sont plus viables», selon les résultats des investigations menées sur le terrain par la cellule de wilaya chargée du suivi de la situation de ces habitations. «90 % des 1.500 chalets existants et qui ont été réattribués à des citoyens dans un cadre social, après leur libération par les sinistrés du séisme, relogés dans leur majorité, ne sont plus viables», ont indiqué les enquêteurs. Cette conclusion est le fruit d'un travail effectué par un bureau d'études spécialisées qui a mené des investigations sur le terrain, afin de "déterminer la situation exacte de ces chalets, en relevant leur degré de viabilité et en identifiant leurs résidents», a précisé la même source. Sur cette base, la cellule de wilaya chargée du suivi de la situation de ces chalets a élaboré un recensement exact des chalets inoccupés, tout en déterminant la nature juridique de leurs terrains d'assiettes d'implantation.