Procédure n Une commission de wilaya pour le suivi de la situation des chalets mis en place à Boumerdès au lendemain du séisme du 21 mai 2003, a été installée, hier, mercredi, a indiqué le wali. Cette commission «entamera sa mission, la semaine prochaine, dès l'installation des commissions des 9 daïras de la wilaya qui travailleront en collaboration directe avec cette commission de wilaya», a indiqué le premier responsable de la wilaya dans une intervention à l'ouverture d'une journée d'étude consacrée à ce sujet. Les membres de ces commissions sont chargés d'effectuer des enquêtes sur le terrain, en procédant notamment au recueil d'informations sur la situation des chalets et sur celle de leurs occupants, a ajouté le wali. Sur place, les représentants de ces commissions auront également à constater l'état de ces chalets et le degré de leur habitabilité, tout en déterminant la situation sociale de leurs occupants, c'est-à-dire s'ils sont sinistrés, ou s'ils ont bénéficié de ces chalets par des voies détournées ou dans un cadre social ou autre, a-t-il précisé. Le but de ces actions est d'établir des statistiques exactes sur les chalets inoccupés, tout en déterminant le statut juridique des assiettes les abritant, car ce foncier est d'un grand intérêt pour le développement des communes dont il relève. Pour rappel, les 32 communes de la wilaya de Boumerdès ont été immédiatement déclarées sinistrées suite au séisme du 21 mai 2003, fait ayant conduit à la désignation de 96 sites à travers la région pour l'implantation de plus de 15 000 chalets, pour constituer un logement provisoire pour les familles sinistrées. Depuis, l'Etat s'est lancé dans la réalisation d'un programme d'urgence englobant 8 000 logements au profit des sinistrés du séisme, a-t-on précisé de même source. Sur ce programme, la wilaya a réceptionné, à ce jour, plus de 7 500 unités (soit un taux de concrétisation estimé à 91%), au moment où les unités restantes sont en cours de réalisation. Quelque 7 000 familles sinistrées, dont les habitations ont été siglées dans la catégorie «rouge», ont bénéficié de logements neufs réalisés dans le cadre de ce programme, au moment où plus de 3 000 autres (siglés dans la même case) ont reçu des aides directes pour la reconstruction de leurs habitations ou l'acquisition de nouvelles. Les quelque 500 familles restantes (4% de la totalité des sinistrés au lendemain du séisme) le seront «dès réception de logements dans leurs communes d'origine, conformément à leur vœu de ne pas être transférées vers d'autres localités où il y a des logements disponibles», a-t-on souligné. Par ailleurs, une enveloppe considérable a été affectée à la réhabilitation de près de 90 000 logements endommagés à des degrés divers.