Les journalistes regroupés dans le mouvement appelé nitiative nationale pour la dignité de la presse poursuivent les préparatifs du rassemblement de protestation prévu demain à la place de la Liberté de la presse à Alger. Les slogans qui seront brandis au cours de cette manifestation ont été arrêtés hier et la confection de banderoles se poursuivra aujourd'hui. Outre le sit-in qui coïncidera avec la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse (3 mai), les journalistes ont opté également, comme autre action protestataire, pour le boycott de toutes les cérémonies organisées à cette occasion à l'honneur des journalistes. En termes de processus de revendications, six groupes de travail ont été, rappelons-le, mis en place dans l'objectif d'élaborer une plate-forme de propositions liées à l'éthique et la déontologie de la presse. Les ateliers concernent un ensemble de segments vitaaux à l'exercice de la profession. Il s'agit, en effet, des réflexions sur le statut particulier du journaliste, du conseil supérieur de l'audiovisuel, du code de l'information, du logement et des œuvres sociales, sdu alaires et de la carrière professionnelle et enfin, de la presse électronique. Des concertations entre les membres de différents ateliers sont en cours et s'étaleront sur deux semaines pour cerner les propositions qui seront par la suite transmises au ministère de tutelle. Cette démarche intervient au lendemain de l'appel lancé par le ministre de la Communication aux journalistes et éditeurs à participer à des ateliers sur la révision de la loi sur l'information de 1990. Pour le ministre, ces ateliers constituent « une occasion de dissiper le doute et lancer dans une étape importante vers la promotion de l'action médiatique en Algérie et d'aspirer à un meilleur avenir ». Le ministre qui était l'invité du forum du quotidien El Moudjahid, jeudi dernier, est revenu longuement sur les réformes du secteur de la Communication. Les précisions du ministre ont été axées sur les principales revendications de la corporation pour ne citer que le code de l'information, le statut particulier du journaliste et la carte de presse.