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Indice : Les infrastructures, le talon d'Achille de l'Afrique
Publié dans Horizons le 04 - 05 - 2011

Le premier défi que les pays africains doivent affronter pour accéder au développement est celui du manque d'infrastructures et d'énergie, autrement dit, un manque structurant pour d'autres manques… C'est là le moins que l'on puisse dire à propos de l'Afrique quand on se penche sur ses capacités infrastructurelles qui, sont au jour d'aujourd'hui, incapables de satisfaire, de façon normale, la demande croissante des populations africaines. Ces infrastructures manquantes, il s'avère alors difficile, voire impossible, dans de nombreux cas, d'envisager des voies de développement viables tout en envisageant une distribution équitable de ces infrastructures ; ce qui est souvent source de disparités majeures entre les différentes régions des pays africains d'une part, et d'autre part, entre les pays africains eux-mêmes. Les infrastructures routières, énergétiques et autres relevant de l'effort de développement social tendent à faire défaut dans de larges régions africaines. C'est le cas notamment des populations subsahariennes où 23 % seulement ont accès à l'énergie électrique. Paradoxe, peut-être explicable, mais difficilement justifiable dans un continent qui produit en abondance des sources d'énergie et où, pourtant, la difficulté d'accès à celle-ci est source de sous-développement, voire même de crises et de conflits majeurs.
C'est cela qui met l'Afrique face à des défis de taille pour améliorer ses infrastructures, dont le déficit réduit le taux de croissance des économies africaines par plus d'un point de pourcentage par an. Un Africain sur quatre n'a pas accès à l'électricité et, est donc exclu de tous les services et réseaux qui dépendent, pour lui parvenir, de l'énergie électrique.
L'autre handicap est lié aux voies de communication.
Le temps de trajet sur les routes et sur les voies commerciales en Afrique est deux à trois fois plus élevé qu'en Asie, augmentant les prix des biens marchands qui sont pourtant, paradoxalement, destinés à des populations qui, par excellence, disposent de moyens fort réduits pour s'offrir le luxe d'une surenchère structurelle sur les prix.
Cela dit, la concurrence, sur le continent africain, entre la Chine et l'Occident laisse se profiler l'espoir de voir augmenter, d'année en année, le niveau des investissements étrangers directs. C'edst en tout cas une dynamique exogène qui s'avère constructive, d'autant plus que la Chine semble avoir une vision Sud-Sud dans ses relations avec le continent noir, proposant souvent des solutions de développement qu'elle a elle-même engagées et réussie en Chine.
Ce qui se réalise dans le cadre de ce partenariat sino-africain, en termes d'investissements infrastructurels rattrappe un temps perdu de plusieurs décennies dans le cadre de relations, à vrai dire, néocolonialistes, fondées strictement sur le transfert de ressources minières et naturelles vers le monde industrialisé.
Aujourd'hui, l'Afrique avec ses institutions panafricaines politiques et financières est un interlocuteur qui maîtrise le sens de ses intérêts et des priorités africaines qu'aucune volonté néo-colonialiste ne peut plus détourner.
Il faut désormais que les investissements aient, en Afrique, le meilleur impact de développement infrastructurel et humain.


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