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Promouvoir les PME et développer la coopération
Ouverture hier de la 19e Conférence des ministres africains de l'industrie
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 03 - 2011

Les différents intervenants ont notamment insisté sur la nécessité de développer les PME génératrices de richesses et d'emplois et la coopération à outrance entre l'Union européenne et l'Union africaine sur le plan industriel.
Les différents intervenants ont notamment insisté sur la nécessité de développer les PME génératrices de richesses et d'emplois et la coopération à outrance entre l'Union européenne et l'Union africaine sur le plan industriel.
«L'Afrique a réalisé, au cours des dernières années, ses meilleures performances de croissance depuis des décennies. Des taux de croissance en moyenne de 6 % ont été réalisés durant plusieurs années avant l'apparition de la crise économique et financière internationale » a notamment déclaré dans un message adressé aux participants de la 19e Conférence des ministres africains de l'industrie (Cami) dont les travaux ont débuté, hier, au Palais des nations (Club des Pins), le président Bouteflika qui a souligné ainsi, des efforts importants déployés par l'Afrique pour relever de multiples défis de développement auxquels elle fait face depuis l'ère coloniale. Il importe, aujourd'hui, à tous les acteurs concernés de renouer, selon les recommandations du chef de l'Etat, avec cette dynamique dans ce nouveau contexte de sortie de la crise internationale pour « réaliser l'aspiration de nos sociétés, c'est-à-dire un développement accéléré et durable de nos économies ». À côté de perspectives d'ensemble favorables, beaucoup de pays continuent, poursuit le président de la République, à être confrontés à des contraintes économiques complexes qui rendent plus ardus leurs efforts de progrès économique. Abordant les causes profondes et différentes du retard dans le développement de certains pays africains, tels que soulignés dans le programme Nepad, il a notamment précisé que « dans un certain nombre de nos pays, la croissance est encore dépendante des aléas climatiques du fait de la prédominance du secteur de l'agriculture dans leur économie. Dans d'autres pays, la croissance est rythmée par les soubresauts des marchés spéculatifs qui fixent le prix des ressources minières que ces pays exportent au gré d'une demande mondiale et de prix internationaux instables et le plus souvent non rémunérateurs ».Les risques climatiques défavorables et les pressions du marché international sont souvent les désavantages qui pénalisent bon nombre de pays du continent noir dans leurs échanges économiques et commerciaux et l'absence d'autosuffisance agricole et alimentaire.Dans cet ordre d'idées, le président a affirmé que « ces facteurs exogènes exposent nos économies, souvent de façon brutale, aux aléas exogènes ou aux retournements de la conjoncture économique
internationale ».
Développement impératif des transports maritimes et terrestres
De nombreux pays d'Afrique sont tiraillés par le mal développement et la mauvaise gouvernance, en ce sens que cela se répercute sur le plan économique et de stratégie industrielle. Ainsi, le président a dit que « les résultats de l'Afrique auraient été plus substantiels sans le frein que constitue le manque d'infrastructures dans un grand nombre de pays du continent», ajoutant que «la faiblesse des infrastructures économiques, notamment celles nécessaires à l'industrie et au commerce, que ce soit au niveau de l'énergie, des transports, de la distribution ou des communications, a indéniablement ralenti et bridé la croissance de l'Afrique ». Relatant la situation économique et sociale sous un angle diplomatico-stratégique, il montre que la réduction des disparités économiques entre nos pays et l'accroissement de l'attractivité de nos économies en accélérant leur croissance passent inéluctablement par les défis de développement auxquels le continent africain fait face. « Les défis sont à la mesure des objectifs arrêtés par le Sommet du millénaire pour le développement et des mesures que l'Afrique met en œuvre en particulier en faveur de la réduction de la pauvreté, de l'amélioration des conditions de vie et d'une distribution équitable du pouvoir d'achat dans notre continent qui compte plus d'un milliard d'habitants ». Commentant les ravages de la crise mondiale, le président indiquera que « la crise internationale actuelle a durement frappé les pays africains. Après plusieurs années consécutives de croissance vigoureuse de plus de 6 %, la croissance s'est effondrée à moins de
2,5 % dans un continent où la croissance démographique est de 2,3 %... ». Abordant le processus d'industrialisation et sa portée sur le développement économique durable, Bouteflika a souligné que « la crise internationale a éminemment repositionné l'industrie en tant que secteur incontournable du développement économique. La plupart des pays, qu'ils soient développés ou émergents, ont bâti leur stratégie de sortie de crise sur le soutien à l'industrie ».
Promouvoir l'investissement national et étranger
Prônant une industrialisation pragmatique et rapide de l'Afrique, il montre que
« cette résurgence de l'industrie ne peut pas surprendre quand on sait que dans nos économies, c'est le secteur industriel qui porte, plus que tout autre secteur, les externalités et les synergies indispensables au développement économique ». Aussi, le transfert de technologie et de savoir-faire industriel sont primordiaux pour assurer le développement durable. Le président a, ainsi, mis en relief « la primauté de l'industrie dans le développement économique qui peut s'observer dans cette faculté que possède ce secteur d'innover ainsi que de porter et diffuser le progrès technologique ». Le chef de l'Etat a également mis l'accent sur l'apprentissage et l'accumulation du capital humain, les compétences et le renforcement de l'esprit d'entreprise, ainsi que la prise en charge des aspirations de la jeunesse.Par ailleurs, il a lié le développement industriel à la promotion de l'investissement et la mobilisation de l'épargne nationale et internationale pour le renforcement des capacités industrielles nationales, notamment dans l'exploitation et la transformation des ressources locales et la mise à niveau et la modernisation des entreprises. Mais également l'adoption des normes de qualité dans le management et dans la production tout autant que par la promotion de l'innovation et des ressources humaines.Il parle de la contribution de tous les acteurs, tels que les gouvernements qui abritent, fixent les priorités sociales et fournissent les incitations et l'environnement adéquats, les investissements nationaux qui conduisent la croissance économique et les entreprises étrangères qui acceptent de s'inscrire dans nos stratégies nationales et régionales de développement. Le représentant de l'organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), M. Younkela, a déclaré : « Les dirigeants africains sont unanimes à dire que l'industrialisation de l'Afrique est plus que jamais à l'ordre du jour et, par conséquent, il faut forger notre destinée dans les cinq prochaines années, mais il faudra plus de stabilité politique et de prise en charge des préoccupations des jeunes, sinon c'est Facebook qui devra le faire… d'autant que l'Afrique possède des ressources minières importantes et des matières premières qu'il faudra bien exploiter afin de développer les industries manufacturières».
«L'Afrique a réalisé, au cours des dernières années, ses meilleures performances de croissance depuis des décennies. Des taux de croissance en moyenne de 6 % ont été réalisés durant plusieurs années avant l'apparition de la crise économique et financière internationale » a notamment déclaré dans un message adressé aux participants de la 19e Conférence des ministres africains de l'industrie (Cami) dont les travaux ont débuté, hier, au Palais des nations (Club des Pins), le président Bouteflika qui a souligné ainsi, des efforts importants déployés par l'Afrique pour relever de multiples défis de développement auxquels elle fait face depuis l'ère coloniale. Il importe, aujourd'hui, à tous les acteurs concernés de renouer, selon les recommandations du chef de l'Etat, avec cette dynamique dans ce nouveau contexte de sortie de la crise internationale pour « réaliser l'aspiration de nos sociétés, c'est-à-dire un développement accéléré et durable de nos économies ». À côté de perspectives d'ensemble favorables, beaucoup de pays continuent, poursuit le président de la République, à être confrontés à des contraintes économiques complexes qui rendent plus ardus leurs efforts de progrès économique. Abordant les causes profondes et différentes du retard dans le développement de certains pays africains, tels que soulignés dans le programme Nepad, il a notamment précisé que « dans un certain nombre de nos pays, la croissance est encore dépendante des aléas climatiques du fait de la prédominance du secteur de l'agriculture dans leur économie. Dans d'autres pays, la croissance est rythmée par les soubresauts des marchés spéculatifs qui fixent le prix des ressources minières que ces pays exportent au gré d'une demande mondiale et de prix internationaux instables et le plus souvent non rémunérateurs ».Les risques climatiques défavorables et les pressions du marché international sont souvent les désavantages qui pénalisent bon nombre de pays du continent noir dans leurs échanges économiques et commerciaux et l'absence d'autosuffisance agricole et alimentaire.Dans cet ordre d'idées, le président a affirmé que « ces facteurs exogènes exposent nos économies, souvent de façon brutale, aux aléas exogènes ou aux retournements de la conjoncture économique
internationale ».
Développement impératif des transports maritimes et terrestres
De nombreux pays d'Afrique sont tiraillés par le mal développement et la mauvaise gouvernance, en ce sens que cela se répercute sur le plan économique et de stratégie industrielle. Ainsi, le président a dit que « les résultats de l'Afrique auraient été plus substantiels sans le frein que constitue le manque d'infrastructures dans un grand nombre de pays du continent», ajoutant que «la faiblesse des infrastructures économiques, notamment celles nécessaires à l'industrie et au commerce, que ce soit au niveau de l'énergie, des transports, de la distribution ou des communications, a indéniablement ralenti et bridé la croissance de l'Afrique ». Relatant la situation économique et sociale sous un angle diplomatico-stratégique, il montre que la réduction des disparités économiques entre nos pays et l'accroissement de l'attractivité de nos économies en accélérant leur croissance passent inéluctablement par les défis de développement auxquels le continent africain fait face. « Les défis sont à la mesure des objectifs arrêtés par le Sommet du millénaire pour le développement et des mesures que l'Afrique met en œuvre en particulier en faveur de la réduction de la pauvreté, de l'amélioration des conditions de vie et d'une distribution équitable du pouvoir d'achat dans notre continent qui compte plus d'un milliard d'habitants ». Commentant les ravages de la crise mondiale, le président indiquera que « la crise internationale actuelle a durement frappé les pays africains. Après plusieurs années consécutives de croissance vigoureuse de plus de 6 %, la croissance s'est effondrée à moins de
2,5 % dans un continent où la croissance démographique est de 2,3 %... ». Abordant le processus d'industrialisation et sa portée sur le développement économique durable, Bouteflika a souligné que « la crise internationale a éminemment repositionné l'industrie en tant que secteur incontournable du développement économique. La plupart des pays, qu'ils soient développés ou émergents, ont bâti leur stratégie de sortie de crise sur le soutien à l'industrie ».
Promouvoir l'investissement national et étranger
Prônant une industrialisation pragmatique et rapide de l'Afrique, il montre que
« cette résurgence de l'industrie ne peut pas surprendre quand on sait que dans nos économies, c'est le secteur industriel qui porte, plus que tout autre secteur, les externalités et les synergies indispensables au développement économique ». Aussi, le transfert de technologie et de savoir-faire industriel sont primordiaux pour assurer le développement durable. Le président a, ainsi, mis en relief « la primauté de l'industrie dans le développement économique qui peut s'observer dans cette faculté que possède ce secteur d'innover ainsi que de porter et diffuser le progrès technologique ». Le chef de l'Etat a également mis l'accent sur l'apprentissage et l'accumulation du capital humain, les compétences et le renforcement de l'esprit d'entreprise, ainsi que la prise en charge des aspirations de la jeunesse.Par ailleurs, il a lié le développement industriel à la promotion de l'investissement et la mobilisation de l'épargne nationale et internationale pour le renforcement des capacités industrielles nationales, notamment dans l'exploitation et la transformation des ressources locales et la mise à niveau et la modernisation des entreprises. Mais également l'adoption des normes de qualité dans le management et dans la production tout autant que par la promotion de l'innovation et des ressources humaines.Il parle de la contribution de tous les acteurs, tels que les gouvernements qui abritent, fixent les priorités sociales et fournissent les incitations et l'environnement adéquats, les investissements nationaux qui conduisent la croissance économique et les entreprises étrangères qui acceptent de s'inscrire dans nos stratégies nationales et régionales de développement. Le représentant de l'organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), M. Younkela, a déclaré : « Les dirigeants africains sont unanimes à dire que l'industrialisation de l'Afrique est plus que jamais à l'ordre du jour et, par conséquent, il faut forger notre destinée dans les cinq prochaines années, mais il faudra plus de stabilité politique et de prise en charge des préoccupations des jeunes, sinon c'est Facebook qui devra le faire… d'autant que l'Afrique possède des ressources minières importantes et des matières premières qu'il faudra bien exploiter afin de développer les industries manufacturières».


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