Geronimo, farouche résistant aux aïeux de Bush et d'Obama, qui ont fait de sa terre la plus grande colonie de peuplement de l'histoire de l'humanité, a ressuscité à Abbottabad au Pakistan. Au terme d'une opération digne du cinéma américain, le chef apache, d'une flèche «chirurgicale», a mis fin à la mission du mythe Ben Laden, créé du temps du jihad afghan. C'est Rambo qui fait la tête. A l'époque des «combattants de la liberté», Hollywood l'avait chargé d'aider Al-Qaïda à vaincre l'Armée rouge. Mais, pour dégommer le mystique personnage, on avait plus besoin des sciences occultes du chaman que des muscles de l'ex-Marines surarmé. Au bout, ni image, ni effets spéciaux. Juste un discours aux multiples zones d'ombre. Justement, pour les Yankees, Geronimo a longtemps été une ombre insaisissable.
