Photo : Lylia M. Dix hôpitaux du sud du pays qui souffrent de l'absence de spécialistes vont bénéficier de l'apport de médecins des CHU, centres hospitalo-universitaires du nord, via la fibre optique dans ce qu'on appelle, la médecine par internet, ou le e.santé. C'est ce qu'a déclaré, hier, M. Moussa Benhamadi, ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication lors de l'inauguration du 12e Siftech qui se tient du 17 au 19 du mois en cours au Palais de la culture. Ces actions qui entrent dans le cadre du slogan de l'Union internationale des télécommunications, qui fête son année internationale, sont une des variantes que veut concrétiser l'Algérie à travers son programme e.Algérie et notamment, la mise à niveau des zones déshéritées, à travers la devise «Vivons mieux dans les zones rurales grâce aux TIC». Selon M Benhamadi, «une convention va être bientôt signée dans ce sens avec le ministère de la Santé». Le ministre a rappelé, par ailleurs, les autres projets retenus au profit des régions enclavées du sud, dont celui visant à «l'amélioration de l'efficacité de l'administration» par la dotation des collectivités locales de lignes à haut débit, y compris les ksour, le développement des moyens de paiements électroniques … Autre mesure qui a fait l'objet d'inspection de M Benhamadi, au sud, au cours de cette semaine la décision, dans un souci d'équité entre les enfants de l'école algérienne où qu'elle se trouve est celle de «doter toutes les écoles de ces régions d'internet lors de la prochaine rentrée». Il est évident que les services liés aux TIC, assure le ministre, seront «de qualité égale» par rapport au nord. Le Siftech sera l'occasion grâce aux débats programmés de se pencher sur la manière de développer les nouvelles technologies pour les régions rurales, car «leur disparité pose problème» au regard «du coût et de la rentabilité de l'investissement», explique un professionnel des TIC. «L'ADSL a été un frein», explique-t-il, mais avec le satellite, «il est possible de le faire à un coût acceptable». Ce dernier citera les nouvelles technologies qui peuvent assurer cette connexion. Il faut signaler aussi que le ministère a, à l'occasion de ce salon, décidé de lancer le «cyber-rif», ou l'introduction de l'internet en milieu rural. L'Etat a débloqué un montant «de 80 milliards de DA pour le développement des infrastructures liées aux TIC», précise M. Benhamadi qui a fait part de «plusieurs étapes franchies dans la concrétisation du programme e.Algérie». Rappelons que soixante-quinze exposants participent à cette édition du Salon international du futur technologique, outre la présence d'entreprises activant dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, de l'application logicielle au lancement du satellite. Un espace a été également réservé aux start up algériens, des distributeurs et intégrateurs de solutions, les fournisseurs d'accès et de services internet, ainsi que les fournisseurs de solutions call centers.