565 firmes seront présentes à la 44e Foire internationale d'Alger qui s'étalera du 1er au 6 juin prochain. Parmi elles, 33 participent à titre individuel. C'est ce qu'a déclaré, hier, dans une conférence de presse, le directeur des relations économiques internationales à la Safex, organisatrice de ce rendez-vous annuel. M. Slimani animait cette conférence de présentation en présence du directeur du commerce extérieur au ministère, M Chérif Zaaf et de l'ambassadeur de Turquie à Alger qui s'est réjoui du choix de son pays «invité d'honneur de la 44e FIA».Sur le nombre de pays qui seront présents, on compte 33 en tout dont 7 d'Amérique latine, 8 pays arabes, 8 d'Europe. Quant au continent africain, seul le Sénégal sera présent alors que le Mali et le Burkina Faso «n'ont pu s'y prendre à temps en termes d'organisation et de préparatifs», explique M Slimani. La Foire internationale d'Alger qui se tient, cette année, sous le thème de «l'investissement, moteur du développement» sera l'occasion de réaffirmer l'intérêt renouvelé de nos principaux partenaires économiques et commerciaux à notre pays, estiment les organisateurs. En réalité, la nature de la participation des entreprises et des pays étrangers dépend en partie des «capacités d'exportation de chaque pays (…), mais aussi de la bonne connaissance du marché algérien, de ses besoins, ses capacités d'absorption, ses programmes économiques de développement, ses priorités» ajoute-t-on Quant à la participation de pays, partenaires importants de l'Algérie, comme l'Italie et la France qui «s'amenuise d'année en année», elle serait due à des «choix plus ciblés en faveur des salons spécialisés», poursuit le représentant de la Safex. Toutefois, c'est en direction de la participation algérienne que devront se porter les regards puisqu'on parle de 470 entreprises dont 80 % des PME-PMI soit presque les 2/3 de la superficie d'exposition. Il faut signaler l'organisation, en parallèle, de la 3e édition du Salon Djazair Export qui devra réunir 52 entreprises algériennes à fort potentiel d'exportation. La Safex, qui encourage ce type de rencontres, a consenti, selon M Slimani, «une réduction de 50 % des frais de participation, ainsi que la gratuité pour les institutions chargées d'accompagner ces entreprises», à l'image de la Cagex, Caisse de garantie des exportation, Algex, etc. Pour le représentant du ministère du Commerce, le choix de la thématique de ce salon reflète «le niveau de production et les attentes de développement de l'Algérie».Interrogé sur le sens de sa participation à cette édition, l'ambassadeur de Turquie à Alger, M Ahmet Neçati Bigalu s'est longuement étalé sur les relations culturelles et économiques de son pays avec l'Algérie estimant que le vœu des entrepreneurs turcs est de «bâtir un partenariat solide et durable» avec les Algériens. Il y a, ajoute t-il «beaucoup de sociétés mixtes constituées entre les deux parties y compris après l'adoption de la loi de finances complémentaires de 2009» (qui donne une majorité de capital à la partie algérienne).En tout cas, 65 compagnies participent à cette foire et «le nombre d'entreprises qui interviennent en Algérie tourne autour de 200», selon le diplomate turc. Les échanges entre les deux pays ont atteint les 4 milliards de dollars en 2010. Le seul point d'achoppement dans les relations économiques algéro-turques, reste la signature d'un accord de libre échange qui tarde encore à voir le jour en raison « e la priorité donnée par le gouvernement algérien à la négociation de l'accord global d'adhésion à l'OMC» a, en guise de clarification, précisé M. Zaaf aux journalistes.