Dur, dur, les temps en France. Son président menace tout le monde de sa foudre. Dernière en date, la directrice de l'information de France 2, Arlette Chabot, a subi une humiliation, un quart d'heure durant ! Quelques secondes auparavant, c'était son ministre des Affaires étrangères qui sen prenait plein la gueule à cause de la question iranienne. Manifestement, le président français semble faire tout ce qui est possible pour éloigner de la vue du Français moyen, touché de plein fouet par la crise, la triste réalité de l'Hexagone. Rien ne semble aller de l'autre côté de la Méditerranée. La dernière décision d'Alger de réduire drastiquement ses importations et de réorienter ses ressources financières n'a pas été sans conséquences sur l'économie française. Les premiers à en pâtir, les milieux d'affaires marseillais. Le déficit commercial est important (près de 25 milliards d'euros) et une chute des exportations de l'ordre de 16,6 milliards. Une situation qui amènera plusieurs responsables français à solliciter des rencontres avec les décideurs d'Alger. Ce mois d'octobre verra d'ailleurs un ballet diplomatique. Mieux, on parle même de mettre sur pied un lobby pour faire pression…sur Alger. Dans cette optique, pas étonnant alors que l'on dépoussière quelques dossiers. Après les écrits sur de pseudo-ambitions nucléaires algériennes, ce n'est donc pas du tout un hasard si l'assassinat des moines de Tibhirine revient au-devant de la scène médiatique, et du «Figaro» plus particulièrement. Faut-il s'en étonner, quand on sait que derrière ce canard très à droite, on trouve le groupe Dassault, spécialisé dans l'aéronautique et la défense ? Suivez le fil et vous lèverez le voile sur le pourquoi de ces subites attaques contre l'Algérie. Quelque part, dans des salons dorés à Paris, on panique...