Alors que l'APW a organisé hier une journée sur les déchets hospitaliers, ménagers et de bâtiment, le P-DG du CHU «Nédir Mohamed», le professeur Abbès Ziri, a tenu la veille un point de presse au cours duquel il s'est longuement attardé sur le cas des déchets hospitaliers qui est devenu un véritable problème de santé publique pour son institution. En effet, selon l'orateur, les déchets ceux appelés DASRI (déchets de soins à risque infectieux) sont un problème épineux, notamment depuis l'arrêt de l'incinérateur de l'unité Belloua du même CHU, saboté par les riverains qui n'en voulaient plus du fait de ses émanations nocives. La direction du CHU était alors dans l'obligation d'entreposer ces déchets qui s'amoncelaient chaque jour un peu plus au niveau même du CHU pour atteindre les 500 tonnes, empoissonnant un peu plus la vie des travailleurs. Les efforts consentis par la direction du CHU et la wilaya, avec une intervention personnelle du premier magistrat de la wilaya, ont fini par aboutir à une solution : le traitement de ces déchets au niveau du centre d'enfouissement technique (CET) de Oued Falli. Ainsi l'incinérateur de l'unité Belloua et celui du CHU unité centrale seront délocalisés en attendant l'acquisition d'un banaliseur (incinérateur et broyeur en même temps) qui traitera plus de 800 kg/jour de déchets hospitaliers. Les deux incinérateurs traiteront quelque 250 kg sur les 500 kg produits par le CHU. Le coût de cette nouvelle machine est de l'ordre de 70 millions de dinars. Notons que cette nouvelle acquisition et cette délocalisation soulageront énormément les finances de la direction du CHU qui jusque-là était dans l'obligation de traiter ses déchets au niveau d'une unité privée installée à Si Mustapha dans la wilaya de Boumerdès. Une IRM pour le CHU Comme nous l'avions annoncé dans une précédente édition, le CHU "Nédir Mohamed" de Tizi-Ouzou verra dans moins d'une semaine son plateau technique renforcé par la mise en service d'une unité de radiologie (IRM) (Imagerie à résonance magnétique).Un équipement qui a nécessité, selon M. Abbès Ziri, le DG de cette structure, une enveloppe financière de près de deux milliards de centimes (780 millions pour les aménagements et 1,1 milliard pour les équipements). Cette IRM permettra d'obtenir des vues 2D et 3D à l'intérieur du corps avec une résolution d'image très élevée. Ce qui ne manquera pas de soulager énormùément les praticiens et les patients du CHU.