La signature, mercredi dernier, d'un protocole d'accord dans le domaine de la biotechnologie et de la production de médicaments, a donné de l'appétit aux américains. Ils envisagent déjà d'autres forums d'affaires avant la fin de l'année dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) et de l'agroalimentaire. «Dans le but de booster davantage la coopération économique entre l'Algérie et les Etats-Unis, un forum d'affaires sur les TIC sera organisé à Alger en septembre prochain, et sera suivi par un autre sur les industries agroalimentaires», a indiqué Smaïl Chikhoune, président du Conseil d'affaires algéro-américain (USABC). Lors de la 2e journée du Forum Santé Algérie-USA 2011, les américains ont affiché leur conviction que l'Algérie a de grandes potentialité dans le domaine de la santé et de recherche scientifique surtout après l'intervention du Pr. Mohamed Mansouri, directeur du laboratoire national du contrôle de qualité, qui a fait une intervention sur le dispositif et stratégie de lutte contre la contrefaçon des médicaments en a Algérie. Le Pr. Mansouri qui a expliqué que dans ce domaine notre pays mène une lutte sans merci pour débusquer les contrefacteurs qui eux aussi améliorent sans relâche leur technique de contrefaçon. « Lors d'une opération de contrôle, nous avons découvert qu'il y a des impuretés dans les excipients lesquelles sont difficiles à détecter», indique le professeur. «Ceci pour dire que l'Algérie a les moyens de contrôler la contrefaçon des médicaments qui est basée surtout sur les princeps actifs. Nous contrôlons lot par lot car souvent les importateurs des princeps actifs et excipients destinés à la fabrication des produits pharmaceutiques changent souvent de fournisseurs et c'est là qu'on découvre les impuretés», explique le professeur. Dans cette optique, Pierre Souverain, le représentant de la firme Pfizer, a estimé qu'il faut encourager la coopération internationale pour faire face au phénomène de la contrefaçon des médicaments qui selon lui rapporte plus que le trafic drogues. Pour sa part Dr Cellia Habita, président et CEO des laboratoires Arianne Corporation, a évoqué dans intervention les opportunités sur les essais cliniques en Algérie. Il a ainsi indiqué que même si l'Algérie ne comptait que 17 essais cliniques par an devant le Liban qui en enregistre 1000, son entreprise compte s'implanter en force en Algérie. «Nous voulons être les premiers en Algérie à mener des essais cliniques», explique Cellia Habita qui annonce avoir déjà mis en place une formation pour les cliniciens algériens susceptibles de mener des essais clinique pour qui l'Algérie et l'un des rares pays qui en délivre l'autorisation en un temps record soit deux mois après le dépôt de la demande. Pour Omar Ihsan, General Manager, IMS Africa, qui abordé le thème des «nouvelles approches dans le secteur de la biopharmaceutique», l'Algérie, le Moyen Orient et l'Afrique du Sud, sont des marchés intéressants d'autant que leur taux de croissance annuelle sera de 12% d'ici l'an 2020. Dans cette tendance globale, le marché pharmaceutique ne sera pas en reste. L'intervenant estime qu'en Algérie ce secteur continuera à enregistrer une croissance grâce aux investissements.