A l'exception de quelques candidats jugeant abordable l'épreuve de mathématiques subie, hier, par la totalité des filières de l'enseignement secondaire, la tendance était, hier, en fin de matinée à la déception. Découragés par les questions pièges introduites dans les énoncés de maths, les candidats (filières philosophie), ont reconnu ne pas avoir compris l'approche des exercices qui leur ont été soumis en termes de difficulté et d'opérations à résoudre. «Nous n'avons pas saisi le troisième exercice, j'ai vainement essayé les méthodes qui nous ont été enseignées en classe», regrette une candidate, affirmant être bonne en maths et l'une des meilleures élèves de sa classe. Un sentiment partagé par la majorité des candidats de ce centre d'examen. Ils espèrent se rattraper dans les matières littéraires pour pouvoir combler la perte de points dans l'épreuve de maths dont le coefficient est fixé à 3. Outre ces pièges, hypothéquant leur réussite au BAC, certains candidats dénoncent le comportement de certains surveillants. «Au lieu de nous rassurer et nous aider à nous concentrer, une surveillante n'a pas hésité à nous déstabiliser. Elle nous a affirmé que les pièges ont été sciemment introduits, sous prétexte que l'université, vu l'effervescence qui y règne, depuis des mois, n'a nullement besoin de lauréats des filières littéraires » regrettent-ils devant le portail de leur centre d'examen, lycée Baba-Aroudj, estimant que les encadreurs ont été désignés pour assurer le bon déroulement des candidats mais pas pour déstabiliser des candidats venus passer le premier et plus important examen dans leur cursus de formation. Même déception exprimée par les postulants (filières gestion) au CEM Pasteur. Selon les postulants, témoins oculaires de la scène, un surveillant s'est acharné depuis le début des épreuves , sans raison aucune, sur un candidat, le poussant à quitter la salle d'examen sans que ce dernier n'ait remis sa copie. «Hier, dès le début de l'épreuve de maths, le surveillant n'a pas trouvé mieux que d'imposer sa présence aux côtés de ce candidat pour exercer sur lui une pression morale», témoignent les candidats. Cette scène a relégué au second plan toutes discussions sur l'épreuve des maths, dont ils venaient juste de remettre les copies. Pour certains candidats, les deux sujets au choix étaient abordables. Ce qui n'est pas le cas pour les candidats inscrits dans un des lycées dans la commune d'El Madania. Ils affirment avoir raté les cours sur les probabilités étant donné les absences répétées de leur professeur de maths. «Nous comptons nous rattraper dans l'épreuve de comptabilité. Avec un tel coefficient (6) nous espérons combler le déficit en maths», disent-ils.