Photo : Lylia.M Les données coordonnées par le CNES et le PNUD concernant les filles, relèvent que la scolarisation de ces dernières est sensiblement plus importante que celle des garçons avec un taux de 66,90%. L'abandon scolaire n'est pas privilégié par les filles qui, elles, se font un point d'honneur à réussir dans leurs études. Au niveau des cycles primaire, moyen et secondaire dans la tranche d'âge 16-19 ans, le taux des filles scolarisées est de 46,2% alors que pour les garçons il est de 31,60%, soit une différence de présence sur les bancs de l'école de 15 points. Comme on peut le constater, le taux de réussite au baccalauréat des filles s'accroît tous les ans. Concernant le palier des études universitaires, les filles l'emportent par leur nombre avec une présence de 25,30% contre 18,40% pour les garçons. L'évolution des filles dans les universités est parallèle à celle des mentalités de la société algérienne qui ne met plus d'entrave à la poursuite des études supérieures de leurs filles. En une décennie (1990-2000), l'effectif des étudiantes a quadruplé dans les campus, soit une hausse deux fois plus importante que celle des garçons. L'évolution de l'instruction féminine témoigne du désir des filles à se situer sur le marché du travail et dans la société et d'acquérir l'indépendance financière. Si les sciences médicales restent une option pour les filles après le Bac, l'enseignement, lui, s'octroie un taux appréciable dans le choix du travail, alors que la magistrature vient en troisième position. Dans les secteurs agricole et de l'entreprise, les femmes investissent ces domaines peu à peu.