Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Smail Mimoun Plusieurs hôtels ont été inaugurés ces derniers temps au niveau des wilayas de l'ouest du pays. Après Tlemcen, c'est au tour d'Oran d'accueillir de nouvelles infrastructures d'hébergement et d'accueil. Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Smail Mimoun, a inauguré lui-même, ce samedi, l'hôtel Ibis, qui appartient en partie à une chaîne hôtelière française qui doit, en tout, réaliser 24 hôtels en Algérie. «Le tourisme, c'est l'affaire de tous. Les investisseurs notamment. Dans la loi de Finances complémentaire 2011, des facilités sont attribuées pour les investisseurs dans le domaine touristique, pour l'acquisition du foncier. Nous encourageons ce genre d'investissement pour développer surtout le tourisme du sud du pays. Aujourd'hui, à l'occasion de la journée nationale du tourisme (25 juin), nous ne voulons plus de discours mais du concret, avec l'inauguration de ces hôtels», assure le ministre lors de l'inauguration d'un centre de thalassothérapie au complexe New Beach, en faisant savoir qu'un autre hôtel de 4 étoiles ouvrira bientôt ses portes à Sidi Bel-Abbès. «Le tourisme est également l'affaire des citoyens. D'où la nécessité d'inculquer la culture touristique chez la nouvelle génération. D'où aussi la caravane qui sillonnera 14 wilayas du pays pour sensibiliser les citoyens sur l'importance de ce secteur», indique le ministre qui a également assisté, samedi dernier, au départ officiel de cette caravane à partir d'Oran. Pour revenir au centre de thalassothérapie, c'est le dernier né du groupe de la chaîne hôtelière Bedzouk qui avait commencé à construire des hôtels depuis 2000. «Nous avons quatre structures en tout. Le New beach est la dernière de nos réalisations et est fonctionnel depuis un an alors qu'il devait l'être depuis plus longtemps que cela. Pour des raisons administratives et bureaucratiques, nous n'avions reçu le permis de construire que six ans après avoir déposé notre dossier au niveau de la commission chargée de cela. Globalement, la structure a coûté quelque 600 milliards de dinars», confie-t-il en estimant que leurs produits touristiques s'adressent d'une façon particulière à la classe moyenne. «Nous avons soit des hôtels 5 étoiles soit des petits hôtels que nous n'arrivons même pas à classer. Nous avons donc penser à des hôtels qui soient entre les deux», explique-t-il en annonçant le lancement d'un projet d'un autre hôtel à Alger, du côté de Belouizdad. «Par ces richesses, nous contribuons aussi à la création d'emplois. Le complexe New Beach par exemple emploie 100 personnes tandis que le centre de thalassothérapie emploie 10 personnes directes et entre 30 et 35 indirectes. Nous avons fait appel à des experts tunisiens dans le domaine de la thalassothérapie pour former nos employés», souligne-t-il.