Mohand Zine Arab est né en 1955 en Haute-Kabylie. Père de trois enfants, il est photographe et opérateur-projectionniste de profession. Autodidacte, il découvre, à la fin des années 1960, la muse et se met à composer des poèmes. En 1972, il se lance dans le domaine, ô combien délicat, de la recherche sur le patrimoine. Mohand Zine touche à tous les secteurs et sa recherche est polyvalente : poésie, contes, proverbes, vie des Saints… En plus de son sérieux, de son application et de sa connaissance du terroir, il a eu l'honneur et la chance d'avoir connu et entretenu des correspondances avec de grands auteurs de l'envergure d'un Mammeri, d'un Ouary ou d'un Djaout. Arab a connu Tahar Oussedik, les pères Lanfry, Martz, Doublet et la sœur blanche Madeleine Allain, Idir Aït Amrane, Bentolila et tant d'autres. Bien qu'il possède plusieurs ouvrages achevés, il n'a encore rien publié. En 1993, il dépose «Inzan» (un recueil de 2.700 proverbes et dictons kabyles) à une maison d'édition berbère implantée à Paris. Malgré les promesses, il n'a rien vu venir. Il ne désespère pas pour autant, puisqu'il confie finalement la publication de cette centaine de poèmes de Si Mohand U Mhand, dont beaucoup s'adonnent, à l'écriture romanesque. Il écrit un recueil des anecdotes kabyles, les Saints kabyles, une poésie populaire kabyle et trois romans inédits.