Photo : Makine F. «Le FLN appelle tous les citoyens et citoyennes à accorder un grand intérêt aux réformes politiques initiées par le président de la République, dans un souci d'en faire un succès national». C'est ce que renferme le communiqué rendu public, hier ,par cette formation à l'issue d'une réunion du bureau politique du parti ayant pour thème central le 49e anniversaire de l'Indépendance et la fête de la jeunesse que célèbre aujourd'hui notre pays. Le parti de Abdelaziz Belkhadem se dit optimiste à cette occasion marquant l'entame des réformes politiques, économiques et sociales, devant ouvrir la voie «à un changement qualitatif profond dans la vie des Algériens et des Algériennes». Ce choix, indique la même source constitue le prélude à la mise en place des institutions qui répondront aux aspirations des nouvelles générations, étant donné qu'il est question d'établir des espaces politiques, culturels et sociales plus compatibles avec les besoins du 21e millénaire et de la mondialisation». Par ailleurs, le FLN, poursuit le communiqué, affirme son soutien aux souverainetés et à l'union des pays frères et sa condamnation à «toute ingérence dans les affaires internes des Etats». M. BELKHADEM REAFFIRME LE SOUTIEN DE L'ALGERIE À LA CAUSE SAHRAOUIE Dans cet ordre d'idée, il a organisé, hier, une conférence historique sur la cause sahraouie en présence du SG du parti et de l'ambassadeur Sahraoui à Alger, Ibrahim Ghali, lequel a qualifié la révolution algérienne «d'exemple à suivre». Il affirme devant une assistance nombreuse que le peuple sahraoui est aujourd'hui plus fort que jamais pour faire valoir ces droits légitimes. Il affirme que le Sahara Occidental a sans nul doute de beaux jours devant lui, si toutefois il décide d'emboîter le pas à l'Algérie. Il annonce à cet effet, la disponibilité de son Etat à s'assoir la semaine prochaine autour de la table des négociations avec la partie marocaine. Abdelaziz Belkhadem a, lui, dénoncé la politique de deux poids deux mesures des Nations Unies, en se posant la question suivante : «pourquoi Timor-est a réussi à se dégager de l'ennemi colonial et non pas le Sahara Occidental ? ». Il remettra ainsi au goût du jour la «nécessaire» réforme de l'ONU qui, d'après lui, suscite moult questionnements sur le rôle qu'elle doit jouer, notamment dans le règlement des conflits coloniaux. Il rappelle, à cet effet, toutes les dispositions légales décidées en faveur de la cause sahraouie, mais hélas restées lettre morte, avant de réaffirmer que l'Algérie ainsi que le FLN ont toujours étaient aux côtés des causes justes, en adoptant des positions constantes fondées sur l'impartialité et la justice. Déclarant dans ce sillage que «nous ne sommes pas des tuteurs sur le Sahara Occidental». Une façon de confirmer, encore une fois, que l'Algérie refuse de s'immiscer dans les affaires internes des autres pays. Cela ne l'empêche pas, cependant, d'«intervenir en raison des liens frontaliers existants entre les Etats».