Photo : Fouad S. Les trois directions de l'éducation d'Alger (Centre, Est et Ouest) ont, pour la quatrième année consécutive, enregistré leurs meilleurs taux de réussite depuis 2008, au bac, au BEM et même à l'examen de fin de cycle primaire. MM. Slimane Mesbah, Rachid Boulekroune et Saâd Zaghache, respectivement directeurs de l'éducation d'Alger Centre, Est et Ouest, se sont félicité, hier, lors d'un point de presse animé conjointement, du taux record, « fruit de la sérénité et du travail ». Classée en troisième position, la direction du Centre a obtenu cette année 78% de réussite au bac. Sur les 20 premiers lycées, 8 établissements relèvent de la capitale. « Les taux record ne sont pas le fait du hasard. C'est le résultat des efforts consentis à la faveur des mesures prises par la tutelle, les autorités locales et l'implication des parents d'élèves dans la poursuite du cursus scolaire de leur enfants ». C'est le constat des trois responsables. Ils estiment que l'école algérienne n'a jamais réalisé autant de succès. Des moyennes jamais obtenues avant 2008. Des 10/10 à l'examen d'entrée en première année moyenne, 19,70/20 au BEM et 18,50% au bac. Les conférenciers rappellent que 30% des élèves ont décroché leur ticket d'admission au collège avec une moyenne dépassant 9/10. 900 lauréats des trois directions ont obtenu leur bac avec mentions (excellence, très bien et bien). L'analyse des statistiques démontre que la moyenne de chaque lauréat au bac est proche des résultats de l'évaluation scolaire continue. Ce rapprochement confirme, selon les conférenciers, que l'Algérie « n'a rien à prouver en termes de qualité des programmes d'enseignement». La réussite des élèves en classes d'examen est aussi l'aboutissement du déploiement de moyens matériels et humains mis à leur disposition. Les trois directeurs de l'éducation saluent l'initiative prise, depuis trois années, par l'APW d'Alger pour la prise en charge à travers des cours de soutien au profit des élèves en difficulté et ceux en classes d'examen. Une enveloppe de 10 millions de dinars est annuellement consacrée à cet effet.Le renouvellement de l'équipement nécessite à lui seul 5 millions DA. Une remédiation ayant considérablement contribué à réduire non seulement les cas de redoublement dans les trois cycles mais à freiner la déperdition scolaire. Pour les recalés, surtout ceux ayant une discipline irréprochable, les portes de leurs établissements leur seront ouvertes, dès le 11 septembre, date de la rentrée scolaire.La même chance est accordée aux collégiens ayant raté leur passage en première année secondaire. Les conseils de classes de chaque établissement trancheront cette question. Le taux d'occupation des classes n'est pas encore aux normes internationales, mais il permet la reprise de certaines élèves désirant poursuivre leur scolarité.