La grève illimitée annoncée, hier, par les agents contractuels chargés de la protection du patrimoine de la Société nationale des transports Ferroviaires (SNTF) n'a finalement duré que l'espace d'une demi-journée. Mais ce mouvement a fortement perturbé les dessertes des trains. Dans la matinée, la plupart des trains n'ont pas quitté leurs quais, notamment les lignes reliant Alger-Oran, Alger-Tizi-Ouzou, Alger-Annaba, Alger-Constantine. Toutefois, les grévistes ont décidé de mettre fin à leur action de protestation dans l'après-midi de la journée même. La décision a été prise à l'issue de la rencontre qui les a regroupés avec la direction générale de la société. C'est ce que nous a indiqué, hier, Adlène Aït Saïd, l'un des représentant des grévistes. Celui-ci fera savoir que la direction a décidé de prendre en charge leurs doléances, notamment celle ayant trait à leur permanisation au sein de leurs postes respectifs. Ainsi, comme principal mesure, la direction s'est engagée à permaniser, chaque mois, 25 agents de sécurité sans condition aucune. Alors que par le passé, elle avait décidé de permaniser uniquement les agents ayant une expérience de 10 ans où plus. Il était question, également du versement de la prime de grand déplacement, l'un des points figurant dans de la plate-forme de revendications des grévistes. Idem pour les heures supplémentaires qui seront désormais rémunérées. Pourtant, Noureddine Dakhli, directeur des ressources humaines de la SNTF a qualifié la grève d'illégale. Il a indiqué que les revendications de ces derniers ne sont pas légitimes et «qu'ils n'ouvrent droit à aucune indemnité». Plusieurs rencontres ont été tenues depuis janvier dernier avec la direction sans pour autant arriver à trouver un compromis. «Des promesses ont été faites, mais le concret tarde toujours à venir», précise M. Aït Saïd. A plusieurs reprises, ces agents de sécurité avaient débrayé pour dénoncer «les licenciements abusifs à l'encontre de leurs collègues et le non-versement des primes et indemnités.