Le décès jeudi du journaliste et ancien responsable de plusieurs titres de la presse nationale, Amar Farah dit Abdelali, est une «immense perte» pour sa famille et pour toute la corporation, a déclaré le ministre de la Communication, Nacer Mehal, dans un hommage appuyé au défunt. C'est «une immense perte pour sa famille et pour ses amis et confrères qui ont toujours découvert en lui, durant de longues années, la fidélité et la loyauté à quoi s'ajoutaient la compétence et la rectitude», écrit M. Mehal. «Dans les fonctions qu'il a assumées avec brio à la tête de Révolution Africaine puis d'El Moudjahid, ajoute le ministre, Abdelali Farah laissera le souvenir d'un journaliste engagé dans l'œuvre de reconstruction nationale au lendemain du recouvrement de l'indépendance, et celui d'un homme marqué par la discrétion et le don de soi pour l'intérêt commun, en parfait militant qu'il n'a jamais cessé d'être jusqu'à son dernier souffle». Le ministre a, par ailleurs, adressé ses condoléances à la famille du confrère disparu en l'assurant de sa «sincère compassion» et de sa «fraternelle solidarité» pour la perte d'un «si valeureux patriote».