Durant la deuxième quinzaine du mois sacré, se sera au tour des boutiques de l'habillement et de la chaussure de faire l'objet de contrôle sur toutes les anomalies. Dix jours avant le mois sacré, un travail de sensibilisation a été entrepris par la direction de la concurrence et des prix (DCP) pour certaines activités commerciales notamment celles liées à la consommation alimentaire. Le travail des contrôleurs a consisté à donner des conseils sur le mode d'exposition des produits rapidement altérables pour éviter les intoxications. Pour le mois sacré, un programme spécial a été tracé. Il s'agit, selon le chef de service du contrôle de la wilaya d'Alger, de vérifier sur le terrain le respect de la chaîne de froid pour les viandes rouges et blanches, les produits laitiers et leurs dérivés, la conformité et la traçabilité des produits alimentaires en tous genres. S'agissant des commerçants, plus particulièrement les bouchers, plusieurs d'entre eux n'hésitent pas, par souci d'économie de l'énergie électrique, à éteindre les frigos durant toute la nuit, mettant ainsi en péril la santé des clients. Dans certaines boulangeries et pâtisseries, l'hygiène laisse à désirer. D'ailleurs, plusieurs boutiques ont été verbalisées et d'autres ont été carrément fermées pour manquement aux règles élémentaires. S'agissant des fruits et légumes, ce sont le contrôle des prix et la qualité de la marchandise. Pour cette année, 240 agents de contrôle des prix sont mobilisés pour couvrir les 57 communes de la wilaya d'Alger. «C'est insuffisant pour bien mener le contrôle de tous les commerçants de la capitale», reconnaît ce chef de service. «Pour mieux organiser cette tâche, des antennes de la DCP sont implantées dans les 13 circonscriptions administratives», a rappelé ce responsable. Tous les jours de la semaine, les agents sont sur le terrain pour traquer les fraudes et autres infractions. Le soir, après le f'tour, une brigade nocturne prend le relais pour contrôler les salons de dégustation de glaces, les cafés, les restaurants, etc. Durant la deuxième quinzaine du mois sacré, se sera au tour des boutiques de l'habillement et de la chaussure de faire l'objet de contrôle sur toutes les anomalies telles que le défaut de facturation, d'étiquetage et de prix. «Pour les revendeurs à la sauvette des jus de fruits, du gâteau de semoule (kalb elouz), zlabia et autres mets de forte consommation durant le Ramadhan, ce sont les services de sécurité qui sont en charge de leur interdire la vente sur la voie publique», a expliqué notre interlocuteur. A l'échelle nationale et selon un directeur au niveau du ministère du Commerce, 3.600 agents de contrôle, constitués en 1.800 équipes, ont été mobilisés à l'échelle nationale pour le contrôle de la qualité.