Photo : Slimene S.A. Devant la défaillance des boulangers qui n'ont pas travaillé pendant et après le jour de l'Aïd, certains se sont contentés de consommer du pain qu'ils avaient stocké durant les derniers jours de ramadhan. Ni les campagnes de sensibilisation ni le programme des permanences établi par l'Union des boulangers ou de l'Union des commerçants n'ont pu convaincre les boulangers à faire de sorte que le pain soit disponible pendant l'Aïd. Devant cette situation, les parents se sont vu dans l'obligation de parcourir des kilomètres en quête d'une boulangerie ouverte. Mais ils étaient peu nombreux ces boulangers qui ont tenu boutique ouverte et ce juste pour la demi-journée de l'Aïd ce qui explique la cohue de ce premier jour juste après la prière. Les rares boulangeries qui ont assuré le service ont été ainsi prises d'assaut. Il est à noter que certains boulangers ont limité l'approvisionnement de pain par personne, une manière de permettre à tout un chacun de retourner bredouille. Le leitmotiv des fêtes revient pour justifier ce manque rituel. Les travailleurs sont partis fêter l'Aïd chez eux », argumentent les boulangers D'autre part, certaines denrées alimentaires comme les fruits et légumes n'étaient pas également disponibles. Les étals étaient désespérément vides et ceux qui éteint achalandés ont affiché des prix exorbitants : la pomme de terre entre 50 et 60 DA, l'oignon à 40 DA, la laitue 160 DA, la carotte entre 70 et 100 DA, la courgettes à 80 DA, le poivron entre 80 et 100 DA, la tomate entre 80 et 120 DA alors que la navet a frôlé la barre des 250 DA... Et en ces journées particulièrement chaudes, l'occasion était trop bonne pour qu'elle ne soit pas mise à profit les revendeurs de fruits Ainsi, le raisin a été proposé entre 150 et 300 DA, la pastèque de saison 40 et 45 DA le kilogramme, le melon entre 70 et 90 DA, la figue a dépassé les 200 DA alors que la banane était proposée à 120 DA.