- M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères : «Une occasion pour toutes les parties d'exprimer leur intelligence» «C'est une rencontre importante et première du genre et nous nous attendons à ce qu'elle puisse développer des synergies et des complémentarités autour du noyau dur que représentent les quatre pays, à savoir le Niger, le Mali, la Mauritanie et l'Algérie. Nous sommes très heureux de recevoir aujourd'hui beaucoup de pays qui souhaitent apporter une contribution aux questions de développement et de sécurité. C'est donc une grande occasion pour les uns et les autres d'exprimer leur intelligence globale et leur solidarité active». - M. Parant, conseiller du président français : «La circulation d'armes au Sahel, un sujet préoccupant» «Malgré qu'il n'existe pas pour l'instant de données quantitatives précises sur la circulation d'armes dans la région du Sahel du fait de la crise libyenne, il n'empêche que ce sujet est préoccupant, exigeant davantage de vigilance», a déclaré M. Parant, conseiller diplomatique adjoint du président français, Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait à la presse en marge des travaux de la Conférence. - Mme Shira Villarosa, USA : «Oeuvrer au développement économique et social» Les représentants des partenaires extérieurs des pays du champ, qui intervenaient lors de la Conférence internationale sur le partenariat dans les domaines de la sécurité et du développement, ont affirmé que les mesures sécuritaires sont «nécessaires, mais doivent être accompagnées impérativement d'autres mesures visant à assurer en parallèle un développement économique et social». Mme Shira Villarosa, membre du bureau de coordination antiterroriste du département d'Etat américain, a indiqué à ce propos, que les capacités militaires et les opérations de renseignement ne pourront pas toujours résoudre les défis du terrorisme à long terme. «Nous avons aussi à traiter des aspects économiques et sociaux» qui, selon elle, ont favorisé la recrudescence de la violence. - M. Soumeylou Boubye Maiga, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Mali : «La coordination militaire, une œuvre qui demande du temps» «J'estime que le Sahel est un terrain commun. Nous allons présenter notre démarche. Les pays du champ doivent avoir une réponse nécessairement globale et multidimensionnelle aux défis auxquels ils sont confrontés tels que la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la pauvreté. C'est une réponse multilatérale que nous devons apporter dans un contexte de relation régionale assez complexe, tout comme nous nous devons d'adapter les outils classiques de prévention, de gestion et de résolution des crises. Il faut admettre, tout de même, que la coordination militaire est une œuvre qui va se faire dans la durée. Mettre en place une coopération opérationnelle composée de différents pays est une démarche qui demande du temps». - Martyn Roper, ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie : «L'Algérie a un rôle clé dans la lutte contre le terrorisme» «Nous pensons que l'Algérie a un rôle clé dans la lutte contre le terrorisme dans la région. Nous espérons que cette réunion sera couronnée par des résultats positifs de façon à améliorer la coordination entre toutes les parties à même de faire face à cette menace terroriste. Le Royaume-Uni, pour sa part, est satisfait sa coopération avec l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme». - Manuel Lopez, représentant de l'Union européenne : «Le terrorisme est un phénomène mondial» «Il est très important d'encourager cette coopération régionale. Nous sommes ici pour écouter et voir ce qu'on peut faire ensemble pour lutter contre le terrorisme qui est un phénomène mondial. Il ne peut y avoir de développement sans sécurité, comme il ne peut y avoir de sécurité sans développement. L'Union européenne salue la rôle de l'Algérie dans la lutte antiterroriste».