Comme prévu, la grève des adjoints de l'éducation nationale a bien eu lieu dimanche à Alger. La grogne des syndicalistes de l'éducation nationale, a quelque peu perturbé la rentrée des élèves. Selon M. Fertaki, président de la Coordination Nationale des Adjoints de l'Education (CNAE), le débrayage a eu lieu après une décision collective prise lors de l'assemblée nationale, tenue le 23 juillet dernier à Alger. Selon le même responsable, les membres de la CNAE revendiquent la gradation et la promotion pour améliorer leur statut et leurs conditions de vie. Pour médiatiser leurs requêtes, plusieurs sit-in ont été observés au niveau des sièges des Directions de l'Education Nationale à l'échelle nationale alors qu'à Alger, le mouvement de protestation s'est déroulé devant le siège du ministère de l'Education nationale. Selon le même responsable, le mot d'ordre de grève lancé par la coordination a été largement suivi dans les écoles avec un taux supérieur à 85%. «Si nos revendications ne sont pas prises en considération par la tutelle, d'autres mouvements de grève seront déclenchés», a averti M. Fertaki. Dans ce contexte, une rencontre se tiendra aujourd'hui entre la CNAE et le ministre de l'Education nationale pour débattre du statut et la situation des adjoints de l'éducation.