Annoncée lors de la rencontre du 31 juillet dernier, en présence des représentants de 31 wilayas au sein de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation (CNAE), activant dans les rangs du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), la grève nationale, prévue pour le 11 septembre, jour de la rentrée scolaire, a été maintenue. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la CNAE confirme que «le débrayage aura lieu, en dépit d'une rencontre tenue, avant-hier, au siège du ministère de tutelle où une délégation a été reçue par le secrétaire général qui a appelé les représentants de la CNAE à geler le mouvement de grève, ce qui a été refusé, puisque rien de nouveau n'a été avancé». Cette décision, qui risque d'avoir des répercussions sur le déroulement de la rentrée scolaire, survient après quatre ans de négociations et de rencontres ponctuées de fausses promesses de la part du ministre de l'Education, lit-on dans le communiqué, malgré la bonne volonté affichée par les adjoints de l'éducation. Ces derniers dénoncent leur marginalisation à travers leur statut qu'ils considèrent comme catastrophique puisqu'il les prive de leurs droits primordiaux en matière de classification et de promotion. Pour rappel, le débrayage, annoncé pour la première journée de la rentrée scolaire, sera marqué aussi par des sit-in devant les directions de l'éducation à l'échelle nationale, alors qu'à Alger, un mouvement de protestation aura lieu devant le siège du ministère de l'Education.