Photo : Slimene S.A. 87,5% des 190.000 diplômés de la formation professionnelle (2010-2011) ont intégré le monde du travail ; bâtiment, travaux publics, agriculture. Ayant opté pour une formation dans des spécialités jusque-là saturées (banques, assurance, saisie informatique …) les 12,5% restant trouvent des difficultés à s'insérer dans la vie professionnelle. Les dispositifs pour la promotion de l'emploi des jeunes a énormément aidé les diplômés de ce secteur formateur à faire fructifier leur connaissance et leur savoir-faire, chacun dans sa spécialité. Le ministre de la Formation et l'Enseignement professionnels, M El Hadi Khaldi, l'a affirmé jeudi dernier, au cours de la rencontre qu'il a eu à l'INFP avec les inspecteurs de son secteur en prévision de la rentrée professionnelle fixée au 16 octobre prochain. Il a soumis, mercredi dernier, 219 recommandations au gouvernement. Des nouveautés qui assigneront au secteur des missions conformes à sa vocation initiale. Tous les détails seront communiqués lors de la conférence nationale que tiendra M Khaldi avec les responsables du secteur le 11 octobre. Laquelle sera précédée de six conférences régionales, permettant aux directeurs centraux de faire le point sur cette rentrée qui verra l'introduction de 79 nouvelles spécialités au profit des stagiaires et apprentis issus des filières littéraires et langues. Pas moins de 36 nouveaux établissements de formation seront réceptionnés portant ainsi les capacités d'accueil du secteur à 350.000 places pédagogiques. Selon le ministre, les moyens matériels sont déployés pour permettre aux nouveaux inscrits de cette session d'entamer une bonne année de formation. « Le temps est à la rationalisation de la gestion » a souligné le ministre rappelant l'envergure du plan d'action du secteur en terme de modernisation de l'administration, de gestion, de financement, de comptabilité... Approche par objectif, est la nouvelle méthode adoptée par le secteur de la formation professionnelle. Et pour parvenir à former pour les besoins de l'économie et du marché du travail, le ministre juge nécessaire de coordonner le travail des inspecteurs du secteur et les chefs d'établissements. La performance dans le cursus de formation est tributaire des efforts des inspections. Selon M. Khaldi, l'inspecteur de la formation professionnelle est chargé de la mise en œuvre des mesures de réformes engagées dans le secteur. Le ministre a d'ailleurs insisté sur la coordination entre l'inspecteur et les chefs d'établissements concernant les conditions d'accès de chaque postulant. Le secteur compte actuellement 1.200 coordonnateurs, l'objectif est de revoir à la baisse ces effectifs tout en préservant le même rendement.