Photo : Slimene S.A. C'est en présence du ministre de la communication, M. nacer mehal, d'hommes politiques, de directeurs d'organes, de gens des médias et de la littérature que s'est déroulé l'hommage appuyé à Noureddine Naït Mazi, jeudi dernier à la salle des conférences de l'esplanade du 5-juillet. Les intervenants ont, à unanimité, reconnu les grandes qualités morales et professionnelles de cet ancien directeur général d'El Moudjahid, qui a occupé de hautes fonctions au sein du ministère de l'Information et de la Communication. Le chroniqueur Ahcène Djaballah Belkacem qui a retracé succinctement le parcours de Nait Mazi qu'il qualifie d'homme «modeste», «discret» et plein «d'humilité », affirme que c'est «un journaliste qui est droit dans ses habits et droit dans ses souliers». Naït Mazi demeure, néanmoins, «méconnu» du grand public, ce qui fait de lui «un homme à découvrir». Djaballah lui recommande d'écrire ses mémoires pour que d'autres ne le fassent pas à sa place. Assis dans son coin, Naït Mazi en entendra de plus belle. «Il a l'œil limpide et doux et un léger penchant de la tête vers la droite et vers la gauche», le pontifie l'homme de lettres Kaddour M'hamsadji. Il poursuit : «C'est un homme d'une grande culture, rigoureux et ferme. Autant dire qu'il est une véritable encyclopédie vivante». Et c'est loin d'être fini puisque prenant la parole, Naâma Abbas, présidente directrice générale d'El Moudjahid, dira qu'elle était «anxieuse» deux jours avant cet événement avant de lire à l'assistance son discours préparé la veille. «Je suis contente de cette initiative. Nous sommes tellement pris par le factuel que nous en oublions les hommages comme celui d'aujourd'hui». Elle ajoute : «Naït Mazi a laissé une trace indélébile à El Moudjahid. Il a formé deux générations de journalistes». Parmi eux, Omar Berbiche de notre confrère d'El Watan. «Je témoigne que Naït Mazi est un professionnel qui m'a encouragé à percer. Tout comme je témoigne de son humilité et affabilité»,dira-t-il. Autre constat, Ali Goumghar, l'ancien chef du personnel à l'époque de Naït Mazi, ne manquera pas de souligner les qualités de gestionnaire de son «maître». «En plus des journalistes qu'il dirigeait d'une main de maître, il possède des qualités de gestionnaire. Il avait ce don de diriger dans le respect du droit et des règlements», témoigne-t-il. Par ailleurs, bien des intervenants ont raconté des anecdotes qui tournaient autour de ce personnage immortalisé dans l'histoire par ses pairs, qui lui ont offert une distinction honorifique des mains du commissaire du Sila, Smaïn Amziane et non moins directeur des Editions Casbah. Celles-ci lui offrent à son épouse et à lui et un séjour en Allemagne. «Aimons-nous vivants», a lancé le commissaire du Sila.