Un vibrant hommage a été rendu, jeudi, à l'un des pionniers de la presse algérienne post-indépendance, un monsieur dont le nom «se confond avec un pan de l'histoire des médias nationaux», Noureddine Naït Mazi. L'hommage a été organisé par le commissaire du Salon international du livre d'Alger (SILA) et Casbah Editions. Il y avait foule, jeudi, au Salon du livre pour cet hommage que l'ancien directeur d'El Moudjahid n'oubliera pas de sitôt tant les témoignages de ses amis et d'anciens journalistes étaient émouvants. La sympathique cérémonie, à laquelle ont pris part également certaines personnalités politiques, à leur tête le ministre de la Communication, Nacer Mehal, mais aussi Ahmed Taleb Ibrahimi et Mohammed Saïd, a été modérée par Belkacem Ahcene Djaballah, Abdelkrim Mhamsadji ainsi que l'actuelle directrice d'El Moudjahid, Naâma Abbas. Parmi les interventions pour témoigner du talent de l'homme, de son intégrité et son honnêteté intellectuelle, l'on notera celles de Zouaoui Benamadi, ancien directeur d'Algérie actualité, et de l'ENRS, entre autres, Omar Berbiche d'El Watan, ainsi que Boussoussa. Plusieurs autres anciens journalistes qui ont côtoyé ou travaillé avec Nourredine Naït Mazi ont également tenu à lui exprimer leurs respects. Les éditions Casbah ont offert un voyage à l'étranger à l'illustre journaliste, aujourd'hui à la retraite. Noureddine Naït Mazi, qui n'est plus à présenter, tant son nom «se confond avec un pan de l'histoire des médias nationaux», a débuté sa carrière au lendemain de l'Indépendance au quotidien Le Peuple dont il devient rédacteur en chef deux années après (1964). Il occupa la même fonction au quotidien El Moudjahid et sera nommé par l'ancien président Houari Boumediène à la tête de la même publication. Au début des années 1980, Noureddine Naït Mazi fait un break de trois années durant lesquelles il occupa le poste de conseiller au ministère de l'Information, avant de reprendre à El Moudjahid qu'il quittera définitivement en 1990. L'hommage qui lui a été rendu, jeudi, est plus qu'une simple rencontre, c'est la reconnaissance du monde de l'édition et de la presse à un homme qui a marqué plusieurs générations. «Il est un exemple à suivre», diront unanimement les professionnels de la presse.