Des rencontres qui devront réunir tous les concernés par la santé publique en vue de débattre «sérieusement» des problèmes du secteur et définir une nouvelle politique sanitaire. «Cela fait longtemps, avant même 2007, que la tutelle parle de l'instauration d'une nouvelle politique sanitaire et d'une réforme hospitalière, il est temps de concrétiser», a souligné M. Salah Lassami, président de la fédération lors d'une conférence de presse organisée hier au siège national du SNAPAP. Le syndicaliste a souligné qu'il est impératif d'ouvrir le débat sur cet aspect en vue de développer la politique sanitaire de telle manière à ce qu'elle soit au diapason de ce qui se fait de par le monde. Le syndicaliste relève que la tutelle les a saisis en 2007 pour enregistrer leurs propositions dans le cadre de la réforme de la santé «et nous a même promis de prendre en considération les préoccupations des travailleurs avant d'ajouter que «durant la même année (2007), le ministère de la Santé nous a présenté une mouture finale du document portant les réformes mais jusqu'à présent, la situation n'a pas changé». M. Lassami affirme que la corporation, les paramédicaux notamment souffre d'un manque de moyens les plus nécessaires. A cela s'ajoutent, dit-il, les retards accusés dans le versement des primes. Au sujet du régime indemnitaire, le syndicaliste affiche son mécontentement quant à la dernière instruction selon laquelle il n'y aura pas d'effet rétroactif. Le président de la fédération déplore également le retard accusé dans la promulgation des statuts particuliers des travailleurs du secteur, indiquant dans la foulée que certains directeurs de centre de santé de proximité ne sont même pas confirmés dans leur poste. Et d'ajouter dans le même sens qu'après le découpage administratif effectué dans le cadre de la nouvelle carte sanitaire, il y a des structures qui n'ont pas eu jusqu'à présent la confirmation de leur statut. Pour toutes ces raisons, la fédération a décidé de convoquer son conseil national extraordinaire pour le 26 du mois en cours pour décider des actions à entreprendre dans les jours à venir. «Nous avons décidé d'observer un sit-in devant le ministère de la Santé et d'organiser un mouvement de protestation cyclique avant d'aller vers une grève nationale. Le principe est adopté et nous attendrons le conseil national pour fixer les dates», a-t-il