Les pèlerins ne seront pas vaccinés contre la grippe A H1N1. Les laboratoires, entre autres, Sanofi et Aventis qui doivent fournir les 60 millions de doses ne l'ont pas encore fait. Les hadjis doivent se contenter de la vaccination anti-grippale. La campagne tire d'ailleurs à sa fin. Pour le moment, elle ne concerne que les candidats au pèlerinage. Contrairement aux années précédentes, elle n'est effectuée que dans les centres de santé ou les polycliniques. Exit donc les pharmacies. Au niveau du centre de santé de la Basse Casbah, un responsable indique que le ministère a mis tous les moyens nécessaires pour un déroulement sans anicroches de la vaccination saisonnière. «Toutes les personnes candidates au pèlerinage ont été vaccinées contre la diphtérie, le tétanos, la méningocoque et la grippe saisonnière. L'opération suit sont cours, au fur et à mesure que les citoyens devant accomplir le hadj se présentent», précise-t-il. Cette année, une meilleure organisation a été mise en place selon le médecin. «D'abord, tous les pèlerins subissent une visite médicale par un généraliste», a-t-il affirmé. Le généraliste est assisté par un pneumologue et un cardiologue. En cas de diagnostic d'une anomalie, le patient est pris en charge par un spécialiste. Cette année, sur décision du ministère de la Santé, la vaccination anti-grippale saisonnière s'effectue exclusivement dans des centres de santé ainsi que les polycliniques. Pour le moment, vu la rareté du vaccin antigrippal, (40.000 doses réceptionnées sur le 1,3 million commandées), la priorité est donnée d'abord aux pèlerins. Le corps médical puis les corps de sécurité seront vaccinés ensuite successivement. Viennent après les malades chroniques et les personnes âgées.