Ce sont les Egyptiens dès l'Antiquité qui ont su maîtriser l'art du maquillage. Les Egyptiennes, élégantes et coquettes, entre autres, Cléopâtre et sa beauté légendaire et la mythique Néfertiti ont su user du maquillage pour rehausser leur beauté. Dans l'Egypte antique, les femmes utilisaient déjà des produits naturels aujourd'hui «bio» sur leur peau dans le dessein de prévenir des rides mais aussi se protéger des rayons brûlants du dieu Ra. C'est sous le règne des pharaons qu'apparaît l'engouement pour le khôl. Un fard noir qui intensifie le regard. En même temps que le khôl, les femmes de l'Egypte antique usaient de fards à paupières, de ricils, rose à joues, de rouge à lèvres et de vernis à ongles… qui n'est autre que le henné pour teindre les ongles. Le maquillage consistait surtout à mettre les yeux en valeur, ce que faisaient déjà les Égyptiens, il y a 4000 ans. Tous les Égyptiens se maquillaient : hommes, femmes, enfants de toutes classes sociales et fonctions. Ils avaient une véritable maîtrise de la cosmétique. La palette des fards de l'Égypte antique a été toujours chargée d'une forte symbolique pour le vert et le noir. Couleur de la nature, de la jeunesse et de la renaissance, le vert est la couleur d'Osiris, dieu de la terre, de la végétation et de la renaissance. Le noir est étroitement lié à l'Égypte dont le nom ancien est Kemet : "la terre noire" faisant référence au limon noir, très fertile, charrié par le Nil. La cosmétologie égyptienne, outre le rôle de simple parure et d'esthétique, avait aussi un rôle thérapeutique et rituel.