La grève d'une semaine à laquelle ont appelé les trois syndicats autonomes de l'éducation nationale à savoir, le CNAPEST, le SNAPEST et l'UNPEF a été largement suivie hier dans l'algérois, particulièrement dans les CEM et les lycées. Toutefois, d'autres établissements ont assuré normalement les cours comme c'est le cas à l'école primaire Mohamed-Ikbal (El Biar), Salah-Ould Aouadia (Ben Aknoun), El Miaaradj (Alger centre) et le lycée Amara-Rachid dans la même commune. A contrario, les enseignants du Lycée El Mokrani 1 et 2 (Ben Aknoun), du CEM Abd El Allah Ben Abbès et de Chem El Dhahika d'El Biar ont tous respecté le mot d'ordre de grève. Autre constat : la majorité des établissements a refusé de garder les élèves. C'est ce qui a été constaté dans de la commune de Bab Ezzouar les enseignants au lycée Ahmed Lebdjaoui, au CEM Ismail Yefsah et aux écoles primaires Ahmed Boutoutou et Ismail Yefsah 1. Avant de libérer les élèves, on a procédé d'abord à la levée des couleurs et entonné Quassaman. Les lycéens sont restés jusqu'à 9 h. Cette situation a désorienté plus d'une mère de famille notamment celles qui devaient rejoindrent leurs postes de travail dès 8h, et qui étaient contraintes de marquer un retard. Elles étaient totalement désemparées. Une maman d'une écolière de l'établissement Yefsah 1 est venue crier son mécontentement à la direction. Sa fille n'est pas encore rentrée à la maison qui se trouve pourtant à proximité. Les élèves étaient également désemparés. Y aura-t-il une grève d'une semaine comme annoncée par les syndicats. Dans une école d'El Madania, on a carrément prévenu les écoliers de ne revenir qu'au bout de ce délai. Ailleurs comme à Bab H'cene (ouest d'Alger) écoliers, collégiens et lycéens ont été invités à ne rejoindre leur établissement que s'ils sont informés par le biais de la presse d'une reprise des cours (sic !). Dans la circonscription de Birtouta, Aussi bien l'école primaire Laaroussi Hamoud Khnassa, le CEM Al Akel ou encore le lycée, ont fermé leurs portes aux élèves. L'ensemble du corps professoral des ces institutions a suivi le mouvement.