Construit il y a à peu près un siècle (entre1908 et 1912), Sidi Rached est l'un des sept ponts qui font la fierté de Constantine. Le directeur des travaux publics, Amar Remache, a révélé au forum de la radio Cirta FM que les travaux de confortement du pont Sidi Rached seront désormais confiés aux Italiens, au lieu des Chinois et des Français. Ce choix n'est pas anodin selon lui, car les Italiens par leur savoir-faire dans ce domaine, sauront comment exécuter ce genre d'opération compliquée et qui nécessite une certaine compétence. Construit il y a à peu près un siècle (entre1908 et 1912), Sidi Rached est l'un des sept ponts qui font la fierté de Constantine. Il est aussi un axe important puisqu'il relie les deux parties de la ville là où le trafic y est souvent important. Mais depuis quelques années, une partie du pont est menacée d'écroulement. Il y a urgence car des fissures sont apparues un peu partout sur les arches du côté est du pont. Une charpente de soutien métallique a d'ailleurs été installée sur l'arche n° 5. Apparemment, le problème serait lié, comme c'est souvent le cas à Constantine, au phénomène du glissement de terrain. Evidemment, cet incident n'est pas le premier du genre car déjà dans les années 80, des travaux similaires ont été entrepris par la wilaya. Il faut dire que la particularité du pont est qu'il est construit en pierre et non en béton, ce qui le rend moins élastique et donc il peut résister à la compression mais pas aux efforts de tractions ou de glissements. Cette menace a été prise au sérieux par les différentes parties de l'exécutif de la wilaya et à leur tête le wali. C'est ainsi qu'il y a quelques mois, M. Boudiaf a installé un comité composé de toutes les équipes techniques concernées de près ou de loin par cette opération dont l'Algérienne des eaux (ADE), l'Office national d'assainissement (ONA), des experts du ministère des Travaux publics et même la SNTF qui est sollicitée puisque le pont Sidi Rached est à quelques pas de la gare routière. Au mois d'août dernier, Amar Remache nous a déjà indiqué que le problème majeur viendrait de l'eau. C'est en fait le système de drainage qui ne fonctionne plus du fait qu'il est ancien et que beaucoup d'habitations ont été construites aux alentours. C'est d'ailleurs pour cette raison que la DTP a placé il y a près d'un an des pompes afin d'absorber le maximum d'eau. Le chantier parait important, d'autant plus que l'eau qui se répand sous le pont provient de plusieurs sources : la plateforme des chemins de fer, du plateau El Mansourah et aussi des vieilles conduites de l'ADE. Mais depuis l'installation des pompes, les fissures ont été freinées. Aujourd'hui donc, on passe à la vitesse supérieure avec la prise en charge de l'expertise italienne qui recommande la réalisation d'un nouveau schéma de drainage. D'autre part, M. Remache a indiqué qu'en plus de deux trémies qui seront érigées aux carrefours de Sidi Mabrouk et de la cité Daksi, une grande opération d'entretien et de goudronnage des routes commencera incessamment. Elle touchera notamment la voie reliant la cité Boussouf à Ain El Bey, ainsi que la route d'El Menia. Enfin, dans le cadre de l'autoroute Est-Ouest, l'expropriation des terres agricoles, 300 ha en tout, et des biens immobiliers atteindra les 80 milliards de dinars d'indemnisation.