Photo : Slimene SA. «Nous avons l'ambition de rester le premier partenaire de l'Algérie dans le domaine de la coopération et de l'investissement économique». Ce vœu a été exprimé, hier, par la présidente du Medef, lors d'une conférence de presse animée à Alger à l'issue d'une visite d'une importante délégation d'hommes d'affaires français ces deux derniers jours. Le chef de file de la délégation française estime que l'Algérie recèle des potentialités exceptionnelles et de riches compétences qui, dit-elle, ne demandent qu'à se développer. «L'Algérie est le pays auquel nous accordons le plus grand intérêt», a souligné la présidente, qui note la création de quelque 35 000 postes d'emplois en Algérie par les investisseurs français adhérents au Medef. «Nous comptons investir 5 milliards de dollars dans les années à venir et ce chiffre peut être revu à la hausse si les mécanismes d'un partenariat solide s'annoncent meilleurs», ajoute encore la conférencière. Celle-ci note, à cet effet, que le Medef intervient en Algérie dans les secteurs où la France occupe la place de leader mondial citant à titre, d'exemple, la pétrochimie et les énergies renouvelables. Sans donner plus de détails, elle dira que le secteur de l'automobile figure dans le programme des investissements futurs des hommes d'affaires français en Algérie. Mme Parisot ajoute avoir évoqué, lors d'une entrevue avec le Premier ministre M. Ouyahia, tenue hier, le développement de l'investissement français et qu' «une excellente entente entre les deux parties est constatée». Evaluant la visite du Medef, la conférencière indique que cette rencontre a été l'occasion de porter un nouveau regard sur l'avenir des relations économiques algéro-françaises «dans un contexte de crise mondiale». Les deux parties se sont accordées, poursuit-elle, sur la nécessité de transcender la conjoncture et de faire preuve de volontarisme dans leur démarche visant à renforcer leurs relations dans l'objectif de développer des partenariats à forte valeur ajoutée.