Alger est, peut-être, la seule capitale au monde où à chaque feu tricolore il y a des policiers. Heureusement que des «feux rouges» il n'y en a pas des masses à El Bahdja. On imagine le nombre d'agents de l'ordre qu'il aurait fallu mobiliser si cela avait été le cas. Enfin, là n'est pas notre sujet. C'est plutôt la motivation de cette présence policière aux feux qui suscite la curiosité. En vérité, la réponse emprunte deux probabilités. Soit on ne fait pas confiance aux feux (hypothèse à ne pas exclure, surtout en période de délestage électrique) soit on ne fait pas confiance aux automobilistes. Cette dernière option est la plus plausible. Pour s'en convaincre, y a qu'à faire un petit tour sur nos routes. Très peu de conducteurs respectent le code, encore moins quand il s'agit de sens interdit ou de feux, non surveillés bien sûr. D'ailleurs, en dehors d'Alger, les rares feux de signalisation qui existent sont quotidiennement violés par des chauffards qui (inconsciemment ?), tout feu, tout flamme, jouent avec le…feu. Y a vraiment le feu en la demeure !