La 10e édition du Salon international du tourisme, de l'environnement et des voyages (Sitev) a fermé ses portes hier au Palais de la culture. Sans être complètement envahi, le salon a drainé les investisseurs notamment, étrangers et nationaux, ainsi que des étudiants. Un bon nombre d'opérateurs touristiques se sont implantés devant le stand de l'Agence nationale de développement et de l'investissement, en quête de nouveautés. «Nous avons reçu des demandes d'un bon nombre d'investisseurs étrangers, dans le domaine de l'hôtellerie notamment. Ce qui les intéresse surtout, c'est d'investir dans des projets de réalisation de complexes et villages touristiques», affirme Meriem Arbid, chef d'étude à la promotion de l'investissement qui explique que le rôle de cette agence et de faciliter aux opérateurs l'accès à l'investissement. «Nous sommes actuellement sur un projet de réalisation d'un hôtel quatre étoiles à Alger, à proximité de l'hôtel Mouflon d'Or. Mais nous avons également des projets d'agences de voyage. Nous encourageons les investissements par l'exonération, durant trois ans, de droits de douane, de la TVA, de l'impôt sur les bénéfices et de la taxe sur l'activité professionnelle. Les investisseurs bénéficient en outre d'un accompagnement», explique-t-elle. Les jeunes étudiants, quant à eux, ont pris position au niveau du stand de l'Ecole nationale supérieure du tourisme (ENST). «Beaucoup d'étudiants voudraient s'inscrire dans notre école, la seule qui existe sur le territoire national. Mais nous n'avons pas assez d'espace pour les accueillir tous, pour le moment du moins. Il faudra attendre que l'autre Ecole nationale du tourisme, plus spacieuse, en construction à Tipaza, soit achevée», affirme Mme Lamari, responsable des relations extérieures au sein de l'ENST. L'ENST se charge également de la mise à niveau du personnel dans les différents secteurs du tourisme et contribue, par ailleurs, à trouver des postes pour les jeunes diplômés. « Ce qu'il faut savoir, c'est que nos programmes de mise à niveau ne concernent pas certaine catégorie de personnel. Nous exigeons une certaine base, de la part des restaurateurs notamment, et que beaucoup n'ont pas. Nous ne travaillons qu'avec des personnes qui peuvent évoluer», précise-t-elle. «Pour ce qui est des jeunes diplômés, ils ne chômeront pas. Beaucoup d'entreprises, sans parler des agences de voyage, les sollicitent. Nous avons ouvert, il y a un an, un service de «registoriat» qui consiste à mettre nos jeunes diplômés à entrer en contact avec les entreprises qui nous sollicitent pour l'emploi», ajoute-t-elle.