Ouvertes le 12 juillet, les inscriptions universitaires ont pris fin jeudi dernier dans toutes les universités du pays. A l'USTHB, comme à l'université d'Alger et autres établissements, l'affluence était faible par rapport au rush des premiers jours. Venus des différentes wilayas du pays, les retardataires ont pu obtenir leurs certificats de scolarité et leurs cartes magnétiques. Et ce, après avoir accompli toutes les démarches auprès des services de l'Office national des œuvres universitaires (ONOU). De tous les effectifs affectés à l'USTHB, les nouveaux inscrits dans les classes préparatoires des sciences et technologies n'ont pas pu obtenir l'affectation définitive vers une résidence universitaire. Originaire de Dellys, N. A. se réjouit d'avoir obtenu, à quelques heures de l'expiration des délais d'inscription, tous ces documents pour accéder à l'université. «Le seul problème qui se pose est que l'ONOU ne peut nous orienter vers une résidence universitaire, tant il ignore dans quel établissement nous allons poursuivre nos études, à l'USTHB ou au Ruisseau», indique-t-il. Mais ce n'est pas le cas des autres retardataires venus d'Illizi, de Médéa et d'autres régions du pays. Sans se précipiter, ils ont réussi à régler tous leurs problèmes. A l'USTHB, une centaine d'étudiants en post-graduation encadrés par leurs enseignants prennent en charge les inscriptions et l'orientation des nouveaux inscrits. Menée depuis quelques années, cette démarche s'avère salutaire. Selon Madjid Alliche, directeur de la scolarité centrale, les inscriptions se sont déroulées dans de bonnes conditions. «La présence du nouveau bachelier à l'inscription définitive est obligatoire. Dans le cas échéant, il doit déléguer quelqu'un, lequel est tenu de présenter une procuration», a tenu à souligner M. Alliche, compte tenu des cas auxquels il était dans l'obligation de répondre. La direction de l'établissement a travaillé à l'aise, même s'il y avait quelques recours ou affectations. Cette année, 3500 nouveaux bacheliers sont affectés dans les cinq filières que compte l'USTHB, sciences et technologie, science de la matière (devenue un pôle d'excellence regroupant 500 étudiants), mathématiques et informatique, sciences de la nature et de la vie et enfin sciences de la terre et de l'univers. A la différence des autres universités, l'USTHB a basculé complètement, depuis 2005, dans le système LMD. Son effectif s'est élevé à 22.000 étudiants. Il faut rappeler que l'accès à l'USTHB est tributaire non seulement de la moyenne obtenue au Bac, mais également de la note des matières essentielles, de la filière enseignée au lycée. L'orientation des nouveaux bacheliers s'est faite à hauteur de 29,02% pour les sciences sociales et humaines, 22,02% pour les sciences et technologies. 16,37% des nouveaux bacheliers ont été affectés dans la filière lettres et langues et 16% poursuivront des études supérieures en sciences commerciales, gestion et économie. Les ENS n'accueilleront en septembre prochain que 1,95% des nouveaux bacheliers. Les sciences médicales et la filière biologie enregistrent cette année les plus faibles taux.